Le PAYNCoP Gabon invite l’ONU et la CEEAC à renforcer les capacités des acteurs locaux pour une action plus efficace

23 septembre 20200
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Dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale de la paix, célébrée cette année sous le thème « Façonner la paix ensemble », la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (Unoca) et le Bureau Afrique centrale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), ont organisé, le 21 septembre 2020, une vidéo conférence dédiée aux questions de paix et sécurité.

La rencontre qui a réuni une soixantaine de participants, notamment des experts de l’ONU, de la CEEAC, la Société civile ainsi que des Chercheurs, pendant près de 4h de temps, a permis d’échanger sur plusieurs thèmes parmi lesquels ‘’ les enjeux des appels à cesser le feu’’, la diplomatie préventive, l’engagement de la société civile pour la culture de la paix, la responsabilité sociétale des journalistes dans la promotion de la culture de la paix et bien d’autres.

Au cours de cette rencontre de haut niveau, en présence du Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU, Chef de l’UNOCA, du Président de la CEEAC, du Représentant sous-régional de l’UNESCO, le PAYNCOP Gabon a invité les différentes organisations à renforcer les capacités des acteurs locaux dans la sensibilisation, la diplomatie préventive, la médiation et la résolution pacifique des crises et conflits.

Pour Jerry Bibang, son Coordonnateur National, « il convient d’impliquer les jeunes à tous les niveaux du processus de paix, notamment dans la sensibilisation, la prévention, la médiation ainsi que les opérations post-conflits, conformément à la RÉSOLUTION 2250 (Jeunes, paix et sécurité) de l’ONU. Pour que ces derniers puissent participer efficacement, il faudrait d’abord les former, les outiller, renforcer leurs capacités  » a-t-il expliqué.

La pandémie actuelle du Covid19 montre suffisamment que les acteurs internationaux ne suffisent plus pour les opérations de paix, car leurs déplacements sont strictement limités à cause de la maladie. Il faut donc impliquer les acteurs locaux, notamment les jeunes qui constituent un dividende démographique stratégique pour la culture de la paix en Afrique, a-t-il ajouté avant d’inviter les différents acteurs à soutenir les initiatives des jeunes dans le cadre de la promotion de la culture de la paix.

JB/MT

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