LES PLUIES AU GABON : Les Librevillois et les pieds dans l’eau

17 avril 20170
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La pluie qui s’est abattue à Libreville dans la nuit du samedi à dimanche, a non seulement inquiété les habitants de la capitale gabonaise, mais surtout créé des inondations et mis leurs pieds dans l’eau. Situations alarmantes que déplorent ceux qui vivent surtout dans certains quartiers où les canalisations manquent à l’appel.
Chaque pluie qui s’abat sur la capitale gabonaise inquiète ses habitants.

Dur dur de vivre à Plein-Ciel, Belle Peinture, IAI et bien d’autres quartiers de Libreville quand dame nature décide de pleurer. Au réveil ce dimanche de Pâques, des Librevillois pour la plupart ont été surpris du niveau d’eau qui bouchait certains artères de la ville. Beaucoup d’entre eux étaient condamnés à rester coincés dans leurs maisons, impuissants face au spectacle des eaux qui dictent leur loi. Comme quoi,’’ Personne ne sort, vous êtes assignés à résidence surveillée ‘’ semble dire dame nature.

Dans un quartier du premier arrondissement de Libreville, le constat est le même. Ici, le Guégué est sorti de son lit et soumet à sa volonté, les riverains à mettre leurs pieds dans l’eau. « On y peut rien. Que voulez vous qu’on fasse. Les moyens mis à la disposition pour travailler les bassins versants ont été détournés. C’est la preuve qu’on se fout de nous, nous peuple gabonais. Ils vont encore accuser le changement climatique. Ils nous prennent pour des idiots ces gens là. Mais pour qui se prennent-ils enfin !!! Mais, mais… » réagi un homme en colère.

‘’L’Etat se préoccupe t-il de ses populations qui, chaque jour ne cessent de se lamenter ? C’est à croire que les gouvernants se nourrissent des cris, des larmes et des pleures de ses administrés. Je crois que ces gens là ont besoin d’être exorcisés. Il me semble qu’ils sont à la fois sourds et muets, aveugles, que sais-je. Mais le temps vient, celui de la fin de chaque chose’’, nous dit une mère confuse et dans tous ses états.

Encore combien de temps faut il encore attendre pour sauver les Librevillois de ces angoisses et désolations quand dame nature commence à verser ses larmes ? Combien de temps les travaux débutés vont-ils s’achever ? Combien de temps faut il encore attendre pour venir en aide aux sinistrés qui parfois, sont sans abris. La question de logements revient sur la table et les Gabonais attendent toujours. Mais jusqu’à quand... ? se demandent les populations sinistrées.

Martial TSONGA

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