NATIONS-UNIES : Participation du Gabon à la 63è Session de la Commission de la condition de la Femme à New-York

12 mars 20190
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Le Gabon, par le biais d’Estelle Ondo, Ministre de la Famille, de la Décennie de la Femme et de l’Égalité des Chances, participe à la 63è Session de la Commission de la condition de la Femme à New-York. La 63è Session qui se tient du 11 au 22 mars au siège des Nations-Unis.

Plusieurs pays de la planète, dont le Gabon, sont représentés à la 63è Session de la Commission qui traite de la condition de la Femme. New-York est le lieu choisi pour débattre de la question dont le thème prioritaire n’est autre que : “ Les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et les infrastructures durables aux services de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et filles". Pour parler des bonnes pratiques en matière de protection sociale, de services publics et d’infrastructures durables, le Gabon, représenté par Ondo, Ministre de la Famille, de la Décennie de la Femme et de l’Égalité des Chances, a tout d’abord mis en avant le cadre juridique. Lequel cadre juridique montre que le Gabon a adhéré à la plupart des instruments internationaux relatifs à l’amélioration de la condition de la femme.

Dans son intervention, la ministre gabonaise a souligné qu’au-delà du cadre légal, les pouvoirs publics ont mis en œuvre plusieurs mesures incitatives visant la prise en compte et la valorisation de la femme au foyer et/ou des travaux qu’elle y accomplit. "C’est dans ce cadre que pour leur permettre de se consacrer à leurs tâches quotidiennes, l’Etat a notamment procédé à :-La construction de 23 haltes garderies à travers le pays - elles permettent également de maintenir les filles-mères dans le système scolaire -La construction de 21 cases communautaires faisant le relais des haltes garderies en zone rurale ; - L’octroi d’allocations familiales et de rentrée scolaire aux femmes rurales, par le biais de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS)" citera-t-elle.

Il faut aussi signaler que du sommet de la tribune des Nations-Unies, Estelle Ondo a rappelé que le gouvernement gabonais a procédé à la construction et l’équipement des hôpitaux régionaux, afin que les femmes notamment puissent y bénéficier des prestations de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale, aussi bien pour des soins médicaux que pour les services liés à la procréation.

Au nombre des défis, la ministre gabonais note que les travaux domestiques non rémunérés ne sont pour l’heure pas pris en compte dans le système de prévoyance sociale nationale. Dans le même sens, dira-t-elle " il n’existe pas d’allocation spécifique liée à ces activités non reconnues comme travail qui peut être rémunéré". Poursuivant ses propos, Estelle Ondo estime que les pesanteurs socioculturelles sont aussi de nature à considérer les travaux domestiques réalisés par la femme comme charge naturelle, ne donnant pas droit à une rémunération. Aussi pour elle, le débat demeure sur l’opportunité ou non de légiférer sur ce dernier aspect évoqué.

En attendant, la 63è Session de la Commission de la Condition de la Femme se poursuit jusqu’au 22 mars 2010 à New-York aux États-Unis. Les débats tournent autour du thème prioritaire qu’est : "Les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et les infrastructures durables aux services de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et filles".

MTM

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