OGOOUE LOLO : Opération de régularisation des enfants dits apatrides

14 juin 20210
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Le 11 juin 2021, s’est tenu dans la province de l’Ogooué-Lolo, le lancement officiel de régularisation des enfants et adultes dits apatrides en présence des autorités locales. Cette mission, qui s’étendra sur l’ensemble du territoire national, vise à recenser toutes les personnes vivant en Gabon n’ayant pas d’acte de naissance, afin d’aboutir à l’établissement de leur pièce d’état-civil et de leur enrôlement à la CNAMGS.

La province de l’Ogooué-Lolo a été choisie comme province test de cette mission, conduite par Safi Divine Moubelet Boubeya ,Conseillère spéciale, Chargée de missions du Président de la République, en collaboration avec tous les ministères compétents et le partenaire UNICEF pour la régularisation des cas d’apatride des enfants et des adultes. " Par définition, un apatride est une personne dépourvue de nationalité, qui ne bénéficie de la protection d’aucun Etat". C’est pour remédier à cette injustice sociale, que cette mission de grande envergure a été mise en place.

Les personnes apatrides se comptent par milliers au Gabon « quel qu’en soient les raisons, les personnes qui en sont victimes, du nourrisson à l’adolescent, de la jeune fille mère aux personnes plus âgées, toutes ces personnes d’un point de vue légal, lorsqu’elles sont apatrides ,sont marginalisées, sont des victimes, sont des sans voix ni droits » a souligné le Conseiller en charge des Missions du Président de la République.

Cette mission matérialise la volonté du Chef de l’Etat à savoir « il n’y a nulle société vivable sans justice pour tous, sans justice équitable. La justice est et doit être la même pour tous  ». Pour mener à bien ces activités, du matériel, logistiques, ordinateurs, tables, chaises ont été prévus ainsi que la formation des équipes.

Pour le compte de la province de l’Ogooué-Lolo, cette première étape vise à toucher plus de 2.000 personnes dites apatrides sur l’ensemble de la province et ce durant, le mois de juin. Le gouverneur de la province,Jean Bosco Assingabagni a invité la population à s’impliquer et à faciliter le travail des agents recenseurs. « Ce phénomène a des conséquences sur ces individus, ils ne sont pas gabonais, ne peuvent pas aller à l’école, ne peuvent pas se marier à l’état civil, ne peuvent pas avoir la carte nationale d’identité et ne peuvent être assurer à la CNAMGS » a-t-il martelé.

La campagne d’identification d’enrôlement et de délivrance des pièces d’états civils des populations cibles, a des conséquences multiples et est très bénéfique non seulement pour les populations concernées mais, surtout pour leur famille.

BMT/LK/MT

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