Réunis en assemblée générale, les personnels de santé ont décidé de retourner en grève jusqu’au 15 septembre prochain, avec un service minimum. Le déficit communicationnel entre la Présidence de la République et les syndicats de la santé est, à en croire les responsables syndicaux, à l’origine de cette situation. Cela justifierait donc le fait que depuis le 24 août derniers, les agents de santé n’aient pas perçu la prime d’incitation à la performance (P.I.P). Pour rappel, dans le cadre des négociations initiées entre les deux parties, la Présidence de la République avait pris l’engagement en début de mois d’août de payer une tranche de la PIP dans la période du 18 au 24 aout.

Une promesse non tenue qui a amené l’assemblée générale, se sentant abusée, à reprendre le mouvement de grève dès le 28 aout, avec un service minimum dans certains services. Un service minimum encore fébrile car, l’assemblée générale a promis d’arrêter si le Ministère de la Santé ne respectait pas sa promesse de payer la totalité de la P.I.P d’ici le 15 septembre. Toutefois, les services sensibles tels que le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS), Le Centre de Traitement Ambulatoire (CTA), les services de cancérologie et endocrinologie devraient fonctionner normalement. Au regard de cette situation, il serait peu de dire que les autorités compétentes jouent avec le feu. Car ne l’oublions pas, l’épidémie Ebola est de plus en plus proche.

Dorian Ondo

GN/14