TRANSPORTS AU GABON : Pénurie de taxis à Libreville

16 mai 20180
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La circulation de la majorité des taxis dans la capitale gabonaise, n’est pas au rendez-vous depuis quelques jours déjà. « La faute à la mairie de Libreville qui a lancé l’opération d’immatriculation de taxis pour le compte de l’année 2018 » disent certains propriétaires de ces véhicules de transports urbains.

L’emploi du temps des Librevillois est bouleversé depuis quelques jours déjà, du fait de l’absence des taxis dans la ville. Ce lundi, mardi et mercredi, c’est le même constat. Les taxis se font rares. Les trottoirs de la capitale gabonaise sont pleins d’hommes à l’attente d’un moyen de transports pour se déplacer.

Les Librevillois, ont pour certains, parcouru plusieurs kilomètres dans l’espoir de trouver un taxi ou un bienfaiteur automobiliste. Elèves, travailleurs et bien d’autres piétons sont arrivés pour la plupart en retard, qui, dans leurs établissements scolaires, qui, à leur lieu de travail.

Pour les taxis en règles, c’est un profit considérable pour eux. Les usagers sont parfois contraints par la force des choses, de miser gros pour se rendre à leur lieu de destination. C’est le prix à payer pour être à l’heure. «  On va encore faire comment ? Ces gens-là, ceux qui prennent les décisions dans ce pays, ils veulent nous faire souffrir. Ils ne se soucient pas de nous. Ce qui les intéressent, c’est leurs propres intérêts. Après, ils viendront nous dire que nous serons heureux quand le peuple le sera. Du vrai mensonge  » éclate une jeune lycéenne en colère et très en retard pour ses cours au Lycée Mba.

Se déplacer à Libreville à semble être un luxe. Il faut avoir sa poche pleine pour emprunter un taxi. Rares sont ces trajets qu’on trouve à 100fcfa.Il faut proposer au taximan. Avec la cherté de la vie, les choses se compliquent et c’est souvent la galère.« La vie à Libreville est déjà chère. Tout est cher, rien n’est pas facile.il faut se battre. Pour se déplacer c’est le calvaire et très stressant avec tous ces vices qui minent la capitale. On ne sait même plus où mettre la tête. Ces hommes politiques gabonais se foutent vraiment de nous. Difficile pour eux de trouver des solutions pour le peuple et le pays qu’ils disent aimer !!! vraiment, vraiment… » s’exclame un sexagénaire sous un soleil accablant.

L’explication à cette situation qui chambarde le quotidien des Librevillois se trouve à la mairie de Libreville. L’hôtel de ville procède chaque année à l’immatriculation de taxis dans l’optique de régulariser la situation des détenteurs des transports urbains et renflouer les caisses de la mairie. Aux dires d’un taximan : « l’immatriculation des taxis se fait chaque année et que le non-respect de cette décision est passible de sanctions ». Ceci explique donc pourquoi les abords de la mairie de Libreville étaient bondés de taxis tout au long de la journée.

DM/MT

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