ECHANGEUR DE LA GARE ROUTIERE : un acquis qui manque d’entretien

6 juillet 20150
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L’état d’insalubrité et de désuétude dans lequel se trouve ce que les librevillois appellent communément ‘’échangeur de la gare routière’’, situé au deuxième arrondissement de Libreville, ne participe pas à embellir la capitale gabonaise.

Constituant l’une des réalisations routières les plus anciennes dans le genre au niveau de Libreville, ‘’l’échangeur de la gare routière’’, depuis de nombreuses années, permet relativement une fluidité de la circulation des biens et des personnes à cet endroit. Mais l’on est tout de suite frappé par le visage délabré que présente cet édifice lorsqu’on s’y approche. Pourtant, il est l’objet d’un trafic assez vif, c’est un grand carrefour, aussi bien pour les véhicules que pour les populations que l’on retrouve en grand nombre chaque jour.

Les odeurs nauséeuses dues aux mictions et aux eaux de caniveaux bouchés ; les déchets qui s’accumulent sous et sur les bords de cet ‘’échangeur’’ ; sans oublier le piteux état des murs qui ne donnent aucune envie d’ y insister du regard, reflètent l’image sinistre d’un investissement passé aux oubliettes des pouvoirs publics. A cela s’ajoute le comportement des commerçants ayant occupé tout un coté sur le haut dudit ‘’échangeur’’, espace devant servir de passage pour les piétons. Une activité commerciale qui, malheureusement, participe à l’insalubrité de cet endroit au regard des poubelles qui se créent au fil de la journée.

Ingénieusement conçu, vu les espaces réservés aux automobilistes et aux piétons pour minimiser les risques d’accidents, ainsi que la solidité de l’ouvrage après autant d’années d’existence, ‘’l’échangeur de la gare routière’’ est un bien et un monument (car très ancien) pour la ville de Libreville. Grand carrefour qui rassemble et profite aux véhicules et personnes venant de Kembo, du boulevard, du centre-ville et de la route dite nationale1, chacun vaquant à ses responsabilités quotidiennes, ‘’l’échangeur de la gare routière devrait mériter un peu plus d’attention des pouvoirs publics et se voir assainir, au moins une fois tous les ans. Il y va de la sécurité et de la santé de ces usagers, ainsi que de l’image de notre capitale.

Espérons que l’état actuel de ‘’l’échangeur’’ de la gare routière ne traduit pas le sort réservé aux ‘’échangeurs’’ ou ‘’ponts’’ (selon la connotation de tout un chacun) dernièrement acquis notamment ceux des Charbonnages, de Ndzeng ayong et de IAI.

Alfred Angoué

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