GABON/Pénurie de taxis à Libreville

11 août 20200
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Depuis le 10 aout 2020, les populations du grand Libreville peinent à se déplacer au moyen des transports en commun. Une pénurie de taxis sans pareille sévit dans la capitale gabonaise. Les taximen en situation d’irrégularité doivent se rendre à la mairie afin de renouveler leur vignette de portières.

Les populations de Libreville, Owendo et Akanda font face à une difficulté pour avoir un taxi depuis le début de la semaine. Cette fois cela ne concerne pas les restrictions liées à la pandémie actuelle qui sont, la limitation du nombre de passager dans les transports ou le couvre-feu dès 20h.

Le manque des transports en commun s’est fait sentir le matin du 10 août 2020. Pour rallier un point A à un point B, les usagers en l’absence de taxi, ont dû marcher. « Depuis le matin, nous sommes là y’a pas les taxis, on fait comment pour aller au travail  » fustige une dame lasser d’attendre un taxi. Les rares taximen qui circulent ont augmenté les prix des déplacements.

La raison de cette situation désagréable est due à l’irrégularité de certains taximen. Ils sont invités par la mairie à renouveler leur vignette de portières pour cette année 2020.
C’est à travers un communiqué que le maire de la commune de Libreville avait rappelé aux opérateurs économiques exerçant dans le domaine des transports urbains, suburbains et de marchandises, de régler leur taxe au titre de l’exercice 2020 et d’arborer sur leur véhicule, un autocollant de l’année en cours. Tout en soulignant que « tout véhicule en situation irrégulière sera parqué à l’hôtel de ville jusqu’à régularisation de sa situation fiscale ».

Les transporteurs se voient une fois de plus en difficulté, avec la crise sanitaire actuelle. Beaucoup n’arrivent plus à faire leur recette à cause du couvre-feu et du nombre restreint des passagers. «  C’est déjà compliqué avec le confinement, pour joindre les deux bouts. Maintenant, il faut donner de l’argent qu’on arrive pas à avoir à la mairie » se plaint Amadou chauffeur de taxi.

C’est à la fois embarrassant pour les taximen et les usagers qui à défaut de taxis, se ruent vers les particuliers pour se déplacer. L’occasion fait le larron.

Lima KASSA

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