Plusieurs secteurs ont été impactés par les mesures prises par le gouvernement dès le début de la pandémie au Gabon. Le couvre-feu et le confinement ont considérablement baissé le chiffre d’affaires de certains opérateurs économiques.

Pour ce qui est des transporteurs terrestres, le nombre de passagers a été réduit afin de respecter la distanciation physique. Cela a eu pour impact, l’augmentation vertigineuse du prix des transports en commun (taxis, clandos). Une aubaine pour les chauffeurs qui ont vu en cela une opportunité pour combler le manque à gagner occasionné par le couvre-feu.

Au regard de la baisse des cas de contaminations à la covid-19 au Gabon, ces mesures contraignantes ont été suspendues par le gouvernement. Pourtant, les transporteurs ont maintenu leurs tarifs bien qu’ils soient revenus au nombre de passagers normal dans les véhicules. Selon eux, ils n’ont pas encore reçu l’ordre de réajuster les choses.

«  Étant issus d’un syndicat responsable, nos membres vont revenir sur les tarifs initiaux. Pour éviter la cacophonie, nous attendons que le ministre de tutelle s’exprime publiquement sur le sujet comme au début de la pandémie  » souligne Jean Robert Menié, président du Sylteg.

Bien qu’il reconnaisse que la population soit asphyxiée par ses tarifs, le président du syndicat des transporteurs terrestres invite le ministre des Transports, Brice Constant Paillat à faire un communiqué officiel, afin que ses membres s’alignent à la décision qui sera prise par leur ministre de tutelle.

LK.