Plaidoyer pour la restauration d’une école élitiste : entre transition de programmes et de pratiques éducatives

13 avril 20240
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S’il existe une institution qui fait office de levier social par excellence, c’est bel et bien l’école, nous le rappel le philosophe Alain. Aussi, la Restauration des Institutions commande une approche nouvelle des fondamentaux de l’école gabonaise, qui se doit d’être à l’issue de la concertation nationale et de la Transition, un laboratoire d’élites.

Il est donc nécessaire que nous puissions inculquer à la masse, le rôle fondamental de l’école et surtout l’intérêt des jeunes de s’approprier nos valeurs traditionnelles, notre raison identitaire, notre patrie de la famille jusqu’à l’école à travers les valeurs civiques de la République.

Aujourd’hui, le système éducatif gabonais ne cadre plus à la vision actuelle du pays. Le vent de la Transition, doit souffler sur le changement de paradigmes des enseignements, en passant par la qualité et de l’efficacité des programmes à l’intégration des pratiques innovantes savamment choisies qui rendrait l’apprentissage enthousiasmant. Ce constat, il convient de le dire avec insistance se fonde aussi bien sur les programmes, que sur les acteurs.

Et si on note certains comportements malsains qui altèrent la qualité de notre système éducatif tel que : chantage, corruption, scandales sexuels, avancements, reclassements, infrastructures, vie scolaire et gouvernance... c’est assurément parce que d’une part, les enseignants, piliers du développement de la nation ne sont pas toujours valorisés à leur juste valeur, quand ils ne sont pas stigmatisés, ils sont appréhendés comme des prédateurs sexuels, des délinquants notoires...

D’autre part, c’est sans compter que les enseignants évoluent dans un environnement dans lequel plusieurs élèves délaissés par l’autorité parentale a la recherche des boucs émissaires de circonstances, s’adonnent à la forte consommation des boissons alcoolisées, des drogues molles et dures, l’appétence pour le sexe, leur condescendance à l’égard de leurs enseignants (pour quelques uns)... Voilà aujourd’hui le diagnostic de notre système éducatif !

Par conséquent, les Fondamentalistes à travers leur vision souhaitent naturellement « une rupture systémique de l’école actuelle » pour affirmer par des programmes réalistes, adaptés au contexte, des pratiques pédagogiques qui s’appuient sur les préoccupations et les attentes réelles de nos populations lesquelles intègrent nos valeurs culturelles tel que le souhaite le CTRI dans la restauration des institutions et de notre dignité.

Ce qui revient donc à dire qu’avec le CTRI, la réappropriation de notre propre « histoire›› et ‹‹géographie » amènera notre pays à une reconsidération de l’enseignement des disciplines en réadaptant tous les programmes et les coefficients.

Reconnaissons-le, depuis l’arrivée au pouvoir du CTRI, le Gabon s’est fondamentalement inscrit dans une dynamique de rupture avec l’ordre ancien qui, dans une certaine mesure, a mis en épochè notre identité culturelle laissant une large place aux pratiques, considérations, visions qui ont démontré leurs limites du fait de leur inadaptation à notre vécu et à nos attentes.

’’In fine’’, nous plaidons ici pour la Restauration d’une école nouvelle.

Pour les Fondamentalistes,
Fall BOMBENDA

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