Dialogue national inclusif : la société civile élabore une feuille de route conjointe

2 avril 20240
Partager

En prélude au Dialogue National Inclusif (DNI) qui s’ouvre ce mardi 2 avril, des organisations de la société civile (OSC) ont élaboré, le week-end écoulé, une feuille de route conjointe qui sera portée et défendue par les participants au DNI.

C’était à l’issue du colloque organisé dans le cadre du projet inclusivité et représentativité des jeunes, femmes et personnes vulnérables au Dialogue National. L’initiative portée par la coalition composée du Réseau femme lève-toi (Reflet), l’Ong Malachie, le PAYNCOP Gabon et l’organisation Women go for peace (WGFP) a permis de mobiliser une trentaine d’organisations de la société civile travaillant sur les femmes, les jeunes et les personnes vulnérables pour une participation efficace au DNI.

« En dépit de nos spécificités, en tant qu’acteurs associatifs, nous avons des préoccupations qui font l’unanimité. C’est le cas de la question du financement des organisations de la société civile, au même titre que les partis politiques et la presse. Cette activité nous permet d’identifier un ensemble de préoccupations de ce genre pour en faire une feuille de route qui sera portée par ceux et celles qui iront au dialogue parmi nous » a expliqué Jerry Bibang, Coordonnateur adjoint du projet.

« Grâce à cette initiative, ceux et celles qui iront au dialogue parmi nous porteront la voix et les aspirations des absents  » a ajouté Christiane Nsa Mbegah, Secrétaire Générale du Réseau Femme lève-toi.

En marge du colloque dont le principal résultat est la feuille de route commune, d’autres activités ont meublé le projet, notamment une communication sur la transition au Gabon : objectifs, enjeux et perspectives, animée par Dr. André Adjo, (politologue), une campagne de plaidoyer pour l’inclusion et la représentativité des jeunes, femmes et personnes vulnérables au DNI, une séance de partage d’expériences d’anciens participants au dialogue national de 1990 ainsi qu’un renforcement de capacités sur la prise en parole en public, la négociation et bien d’autres thématiques.

La feuille de route élaborée à partir des contributions des différentes organisations parties prenantes contient plusieurs recommandations, notamment la révision de la loi qui régit les associations au Gabon, l’institutionnalisation de la parité, en lieu et place de la loi sur les quotas, la prise en compte des personnes vulnérables dans toutes les politiques publiques du pays et bien d’autres encore.

JB/MT

Dans la même rubrique

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire