(Gabonews) : Les terres de la province favorise tout type d’agriculture. Les zones rurales ont besoin de développement. A côté de l’artisanat agricole, le chef de service agricole de la Dola, Jules Bernard Koumba souhaite depuis longtemps que la tutelle dote Ndendé de moyens mécaniques modernes afin d’être plus efficace à la disposition des acteurs de ce secteur vital.

Le monde agricole est riche en métier, mais il est encore au stade de balbutiements. La politique gouvernementale ne met pas assez de moyens déversés auprès des services à l’intérieur du pays. Des agriculteurs indépendants ou regroupés en association attendent beaucoup de l’État. "L’une des difficultés reste la formation dans les villages" se plaint Léonard Mouboga.

L’objectif est de conduire les populations agricoles à une autonomie financière et participer à l’autosuffisance alimentaire. " Cette vision est possible, mais il faut trouver des pistes face au conflit homme faune" relève Roland Y, membre de l’ONG Muyissi Environnement.

Le maraicher est un bon filon pour avoir rapidement des gains puisqu’il s’agit d’une agriculture à cycle court. Moulembou est à 10 km de la ville de Ndendé sur la route de Tchibanga. C’est un site exploité en saison sèche à cause de l’eau qui l’inonde en période pluvieuse. Le choux, l’aubergine, l’oseille, le piment, entre autres, sont cultivés durant la saison sèche. Sous peu, le marché local sera ravitaillé en légumes frais.

DKT