CEEAC : Ouverture de la XVIIè session ordinanaire par Ali Bongo Ondimba

31 juillet 20200
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La XVIIème session ordinaire de la conférences chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) a eu lieu ce 30 juillet dernier par Visioconférence. Ali Bongo Ondimba, Président de la République gabonaise, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC a prononcé son discours de circonstance.

Le Président Ali Bongo Ondimba, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC a, dès l’entame de son propos, au nom du Peuple gabonais et du Gouvernement de la République, transmis ses salutations les plus chaleureuses et souhaité une cordiale bienvenue à cette Session Ordinaire virtuelle de la Conférence. « Cette session, en visioconférence, est une première en 37 ans d’existence de la Communauté. Elle est historique car nous procèderons à une mutation profonde de ses Institutions grâce à l’entrée en vigueur imminente du Traité Révisé » souligne-t-il.

Le Président en exercice de la conférence a rappelé que c’est le 25 mai 2015, à N’Djamena au Tchad, que la décision de procéder à la Réforme Institutionnelle de la CEEAC a été prise, en lui confiant la mission de conduire ladite Réforme, en vue de rendre notre Communauté, plus efficiente pour relever les défis pour lesquels elle a été créée, notamment ceux relatifs à l’Intégration Régionale et au Développement. « Aujourd’hui, nous pouvons nous réjouir du chemin parcouru pour parvenir aux résultats actuels. Aussi, voudrais-je saisir cette opportunité pour exprimer mes félicitations à tous les Etats membres, pour le travail accompli en vue de l’entrée en vigueur du Traité Révisé. Je réitère mes félicitations au Secrétaire Général de notre Institution communautaire, ainsi qu’à ses collaborateurs pour leur accompagnement tout au long du processus de cette Réforme Institutionnelle » dit-il.

La présente Session de notre Conférence qui intervient cinq années après celle de N’Djamena, selon Ali Bongo Ondimba, aurait pu être consacrée à l’examen d’un Ordre du jour beaucoup plus dense. Cependant, la contrainte de la tenir en visioconférence, incite la CEEAC à accorder la priorité aux dossiers urgents de l’heure, que sont notamment : -la Réforme Institutionnelle de la CEEAC ; et -l’adoption de notre Stratégie Régionale de riposte face à la pandémie de la COVID-19. « S’agissant de la Réforme Institutionnelle de la CEEAC, le Traité Révisé, que nous avons adopté en décembre 2019 à Libreville, est à ce jour ratifié par plusieurs États membres et son entrée en vigueur imminente consacrera la mise en place de la Commission de la CEEAC. Nous pouvons donc nous réjouir de l’esprit consensuel qui a prévalu dans le choix des membres de notre Commission  » a-t-il indiqué.

Pour le président en exercice de la CEEAC, la crise sanitaire actuelle a malheureusement contribué à amplifier les défis politiques, sécuritaires et socio-économiques de nos États. « Nous nous devons toutefois, de garder l’espoir que les Institutions et Organes communautaires en instance d’être mis en place -conformément au Traité Révisé -apporteront à notre Communauté, à nos États et nos populations, tout l’appui nécessaire en vue d’y faire face. C’est donc avec un sentiment d’optimisme que je voudrais terminer mon propos, en exhortant les États membres à continuer de rechercher le consensus le plus large possible sur toutes les grandes questions soumises à nos délibérations ».

MTM

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