La question de l’éducation à la santé sexuelle abordée dans les centres de formation professionnelle

29 novembre 20210
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La question de l’éducation à la santé sexuelle reproductive préoccupe la société gabonaise. C’est ce qui a d’ailleurs motivé l’Unesco, la Banque africaine de développement (BAD), le Ministère en charge de la Formation professionnelle et celui de l’Education nationale à organiser du 23 au 27 novembre 2021, une série de formations au profit des enseignants, des stagiaires et parents dans plusieurs centres de formation professionnelle de Libreville. L’objectif visé, induire des comportements nouveaux chez les jeunes en matière de santé sexuelle reproductive .

Enseignants et stagiaires sont attentifs aux explications des formateurs sur la thématique : « Activités d’Information, éducation et communication sur les IST, le VIH/Sida et la santé sexuelle et reproductive des adolescent(e)s ». Une question aussi préoccupante qui mérite que le monde s’y intéresse. Clarisse Anguezome Nguema, Formatrice, s’inscrit dans cette optique. Elle estime qu’il faut davantage en parler en milieu des jeunes pour faire prendre conscience des réalités en la matière.

La formation au profit des enseignants, stagiaires et parents, s’inscrit dans le cadre de prévention par l’éducation et la sensibilisation les IST/Sida, les grossesses précoces et/ou non désirées, de la prévention du Covid-19 et de l’intimidation, la discrimination et la violence de genre en milieu scolaire (VBGMS) ainsi que l’usage de drogues.

Séraphine Memine, Administrateur National de Programme, Chargée de l’Education, affirme que l’Unesco a toujours accompagné le gouvernement gabonais dans l’éducation et la formation et depuis une vingtaine d’années, dans la l’éducation à la santé sexuelle de la reproduction ou l’éducation complète à la sexualité. Aussi, rappelle t-elle que le sous secteur de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle avait toujours été laissé de coté. "Avec le projet de l’employabilité des jeunes, qui intègre un aspect sur l’information et la formation, nous avons saisi l’opportunité pour avoir été sollicité et nous apportons notre appui technique" affirme t-elle.

Cette formation, selon Arielle Aurore Ambengat, Directeur général de la Formation professionnelle, vise à sensibiliser les stagiaires sur toutes les questions sexuelles, violences sexuelles, grossesses précoces..."C’est la raison pour laquelle, nous avons souscrit à ce projet là et que nous souhaitons qu’à l’avenir, nous puissions introduire tout ce qui va être fait aujourd’hui dans les programmes de la Formation professionnelle afin que toutes les générations suivantes puissent être sensibilisées sur le problème des maladies transmissibles " fait-elle savoir

Le Chef de projet, François Boukangou quant à lui, explique que c’est le gouvernement et la BAD qui ont estimé qu’il faut former ces jeunes. C’est un projet de 304.000 dollar américain qui représente à peu près 175.000.000 de francs CFA en direction des jeunes et le gouvernement a choisi un partenaire solide qu’est l’Unesco pour apporter une réponse à ces jeunes. C’est une formation spécifique de part sa conception qui prend en compte toutes les parties prenantes. Il y a les élèves , les parents d’élèves et l’encadrement. Ils sont formés pour induire des comportements nouveaux. Il a d’ailleurs fait sienne la pensée de Nelson Mandela en rappelant que : "l’arme la plus efficace pour changer le monde, c’est la formation" .

Les formations relatives aux « Activités d’Information, éducation et communication sur les IST, le VIH/Sida et la santé sexuelle et reproductive des adolescent(e)s » vont se poursuivre dans les lycées techniques et les centres de formations professionnelles de l’intérieur du pays.

MTM

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