L’achat d’Assala : Une victoire pour la réappropriation de l’économie gabonaise

17 février 20240
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L’État gabonais, à travers le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, vient d’acheter la société pétrolière Aassala. Beaucoup de Gabonais se réjouissent et félicitent les autorités actuelles. C’est le cas de Nicaise Mmoulombi, Président du Réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique centrale (ROSCEVAC), Responsable de l’ONG Croissance Saine Environnement, qui non seulement félicité le Chef de l’État pour la réappropriation de l’économie gabonaise et rappeler à des fins utiles, qu’il reste attentif au passif environnemental d’Assala.

Le Deuxième Vice Président du Conseil Économique Social et Environnemental, Nicaise Moulombi, était un des invités du Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema à la Présidence de la République, le 15 février 2024. Au cœur de l’invitation, l’achat de la société pétrolière Assala par l’État gabonais. En tant que Responsable de l’Ong Croissance Saine Environnement, l’acteur de la société civile insiste et persiste sur le passif environnemental d’Assala.

A l’invitation du Chef de l’État, au Palais du Bord de mer, en tant que responsable de l’ONG Croissance Saine Environnement, "j’ai tenu tout d’abord à le féliciter pour la réappropriation de l’économie gabonais et rappeler à des fins utiles que je reste attentif au passif environnemental d’Assala. A son tour, le Chef de l’État m’a rassuré que c’est pris en compte" confie t-il.

Nicaise Moulombi affirme que les Gabonais ont l’expertise, la méthodologie pour mener à bien ces activités pétrolières. "Nous sommes heureux que le Gabon ait repris ce dispositif et j’espère que cette reprise des activités d’Assala ouvrira la porte à d’autres secteurs d’activités où le Gabon est absent. Nous devons être très regardant, tout espérant que le Chef de l’État mette un point d’honneur sur le casting des dirigeants qui vont conduire les destinées de cette société, pourquoi pas faire appel aux Gabonais expérimentés ayant déjà exercés dans le domaine" fait-il savoir.

Le Président du Réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique centrale (ROSCEVAC) n’a pas manqué de faire un bref rappel que cette société (Assala) a reçu le passif de Shell qui était l’ancien exploitant du site de Rabi. "Nous avions bénéficié d’un appui de la Banque Africaine de Développement (BAD), grâce au gouvernement ou nous avons réalisé une étude d’évaluation des sites industriels et à la suite, un rapport a été produit".

Il affirme sans ambage que le pouvoir déchu n’accordait pas une oreille attentive aux actions fortes de la société civile. Ce qui n’est pas le cas du pouvoir actuel qui, selon lui, accorde une place de choix à la société civile. "C’est aussi à nous de reconnaitre et de saluer les efforts du CTRI et du Président Oligui qui accorde une place respectable aux acteurs de la société civile" dit-il.

Il y a quelques semaines, dira t-il avoir rencontré le ministre en charge du Pétrole, Marcel Abéké, qui l’a reçu avec honneur. "J’ai longuement échangé avec lui sur le passif environnemental d’Assala. Il m’a rassuré en me disant que ce passif environnemental est pris en compte. J’en suis rassuré" se réjouit-il.

Le Président du Réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique centrale (ROSCEVAC), Responsable de l’ONG Croissance Saine Environnement, tout en félicitant le Chef de l’État pour la réappropriation de l’économie gabonaise, reste attentif au passif environnemental d’Assala. Aussi, est-il optimiste quant à l’avenir de la gestion de cette société devenue la propriété du Gabon.

Martial T

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