AXE ROUTIER/Une difficile équation pour le département de la Zadié

28 juillet 20210
Partager

Le réseau routier est une grosse équation pour le Gabon. Rallier les différents villages de l’interieur du pays parait un exercice périlleux. C’est le cas du département de la Zadié, situé dans la province de l’Ogooué-Ivindo.Les populations des différentes contrées de ladite province ne savent plus parfois à quelle autorité s’adresser.

Voyager à l’intérieur du Gabon est parfois un véritable parcours du combattant. Dans le département de la Zadié(Ogooué-Ivindo, comme dans d’autres provinces, les difficultés sont quasi les mêmes. Les voyageurs et les automobilistes se déplacent dans de mauvaises conditions, qui parfois, donnent des sueurs froides. Ponts forestiers en lambeaux, crevasses, obstructions végétales, bourbiers, tout y est ou presque pour faire de ces routes, un véritable chemin de croix. « La route est très dégradé ici. Pour recevoir des véhicules ici, c’est difficile. Nous avons ces pistes d’éléphants pour ne pas dire routes qui existent comme vous avez vu vous même. C’est grâce au député Franck Atabi Bokamba qui, de temps en temps ,envoie des équipes pour essayer de mettre un peu d’ensoleillement  » fait savoir Ulrich Ekwa Ekouma, Directeur d’une école du village .

Il arrive que certains jeunes des villages situés le long des villages s’emploient à limiter les dégâts pour garantir un minimum de circulation. C’est le cas par exemple des jeunes du village Ntolo . Solidaires, ils ont eu l’idée de creuser des fausses pour l’évacuation des eaux qui obstruent la route. << Nous sommes là, c’est parce qu’on a un problème de la route. Nous avons des difficultés pour nous rendre en ville. Les voitures ont du mal à arriver ici à cause du mauvais état de la route. La plupart des décès ici, sont même dûs au fait qu’il n’y ait pas souvent des véhicules lorsque quelqu’un est malade et qu’on le transporter d’urgence à l’hôpital. C’est pourquoi, l’on a décidé de travailler ici >> fait comprendre le jeune Vitale Mouagni

À Ekata, limite frontalière avec le Congo Brazzaville, Max Édouard Boulabande chef Canton Loue( Ekata ) en appelle aux pouvoirs publics << La route est tellement foutue, très dégradée. Nous demandons de l’aide aux pouvoirs publics. Elle était totalement fermée ce que vous avez vu là, c’est grâce à notre député qui envoie des gens désherber , sinon ,on serait déjà coupé du reste du monde, nous sommes obligés d’aller nous soigné et faire nos achats au Congo >>dit-il indigné.

En attendant de voir les choses s’améliorer, les populations de l’axe Mekambo-Ekata, fortes de leur résilience s’emploient à des solutions provisoires.

Nellya OBAME/MTM

Dans la même rubrique

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire