ACCIDENT DE MOUTASSOU : Des réquisitions lourdes pour les accusés

22 juillet 20210
Partager

Le chauffeur et le propriétaire du camion responsable de l’accident de circulation du 21 juin dernier au village Moutassou ayant fait 6 morts et 17 blessés, ont été présentés devant le Tribunal de Mouila le 15 juillet dernier. Ils encourent des peines lourdes allant de 2 à 5 ans d’emprisonnement au regard de la gravité de leurs actes.

Le chauffeur, le propriétaire du véhicule et la société Olam palm ont tous été reconnus coupables du sinistre du mois dernier. Le sort des deux premiers cités sera scellé le 29 juillet prochain. Sidibe Diakaribia de nationalité malienne et prestataire d’Olam palm au village Moutassou, est le conducteur à l’origine du drame. Devant le tribunal de Mouila, il a reconnu avoir effectué un dépassement au virage alors que le grumier était déjà en évidence. Il est ainsi reconnu coupable pour homicide involontaire et mise en danger de la vie d’autrui.

Le propriétaire du camion, un sujet ivoirien, Koné Yacouba est tout aussi responsable, pour avoir loué un véhicule dont les documents n’étaient pas à jour. Il est poursuivi pour défaut d’assurance, de licence de transport et mise en danger de la vie d’autrui. La société Olam palm, représentée par un de ces cadres est également mis en cause pour avoir collaboré avec un prestataire sans tenir compte de certains paramètres importants notamment le non-respect des règles en vigueur s’agissant des contrats signés entre l’entreprise et le prestataire.

Le chauffeur qui est reconnu coupable encourt une peine de 5 ans de prison, assortie d’une amende de 2 millions de francs CFA. De plus, le sujet malien a interdiction de séjour au Gabon, et ce pendant une durée de 10 ans après la prison, et «  n’a plus le droit de tenir le volant au Gabon », si on en croit les propos du procureur Urbain Massala. Pour Koné Yacouba, le Ministère public requiert une peine de 2 ans d’emprisonnement, et 1 million de francs CFA d’amende. En ce qui concerne la société Olam Palm, le tribunal et le Ministère public ont demandé des garanties nécessaires à l’entreprise pour que ce type d’accident n’aient plus lieu, et cela en respectant un certain nombre de dispositions.

Rappelons que les accusés seront définitivement fixés sur leur sort le 29 juillet prochain, date de la délibération finale.

LK

Dans la même rubrique

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire