Dès qu’on parle d’argent, le Gabonais entre en transe et oublie le reste : Pourquoi ?

19 septembre 20220
Partager

En moins de 24heures, la sortie de prison de Bertrand ZIBI est passée en seconde position, sinon, oubliée ; les fausses prophéties de Ndzoma reléguées aux calendes grecques, et même la Bible a menti, la passion de Jésus n’était pas à la UNE hier dimanche "Jour du Seigneur", le milliard de Moukombo, Guy Nzouba Ndama a tout éclipsé.


Pourquoi cette frénésie des Gabonais pour l’argent ?

On a constaté les mêmes transes lors des révélations de Patrichi Tanasa, à tel point qu’on ne peut que s’interroger pour savoir pourquoi les Gabonais sont comme ça ?

Simple cupidité ou maladie pathologique ?

Les étrangers, pourtant entrés clandestinement au Gabon sans un sous, n’hésitent même plus à affirmer qu’un Gabonais est prêt à tout vendre devant quelques billets de FCFA pourtant gagnés en fabriquant des briques ou en vendant des gâteaux farine.

Les Libanais humilient sans hésiter nos officiers généraux, nos élus nos douaniers, nos agents des impôts et du trésor pour quelques menus fretins.
Nos plus belles filles se vendent sexuellement aux tenanciers des petites épiceries des quartiers pour 1500 Cfa ou pour un simple morceau de pain au chocolat.

Ces quelques exemples font ressortir, vous en conviendrez, les causes de cette démence. On en relève deux : la pauvreté et la cupidité.

Si le Gouvernement est en charge d’apporter les interventions pour enrayer la pauvreté à travers les actions publiques, chose qu’elle réussit très mal, l’indice de Développement Humain (IDH) calculé par le PNUD confirme d’année en année la situation du Gabon.

La cupidité par contre, qui est de l’ordre de la morale, du psyché, frappe même beaucoup plus dans ce qu’il n’est plus convenu d’appeler au Gabon " églises", mais des repères pour escrocs.

Aussi, mieux que de s’arrêter aux seuls problèmes des routes, des voiries, de l’habitat, de l’éducation, de la santé, des pensions des retraités, de l’assainissement, de l’eau potable, du chômage des jeunes, etc., la moralité des gabonais est un chantier qu’il revient à l’état d’ouvrir avec des objectifs à atteindre et des résultats bien escomptés.
Chaud devant !

PETIT-LAMBERT OVONO,
ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES
POLITIQUES PUBLIQUES,
PRÉSIDENT DE SOGEVAL

Dans la même rubrique

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire