Le business des obsèques. Merci à Lybek de nous rappeler cette triste réalité
Une personne tombe malade et se débat dans l’indifférence générale pour faire face aux coûts des frais médicaux. Elle décède finalement, souvent pour n’avoir pas pu réunir des sommes dérisoires en frais médicaux.
Et là, la machine du business se met en place : cotisations obligatoires des parents et amis, atteignant plusieurs millions de Francs. Lorsque la dépouille doit être transférée en province, même le plus fauché trouve l’argent du billet.
Une fois les frais funéraires couverts, le cercueil exposé, place à la palabre où des présents en nature et des sommes en liquide sont déversés, atteignant là aussi des sommets, en fonction de la personnalité du défunt.
Au terme des obsèques, ces présents et cet argent sont partagés entre les familles paternelle et maternelle du défunt, chacun se retrouvant avec 2000 F.
J’imagine la tête et la colère du défunt, se retourner dans son cercueil au regard de ce spectacle indécent, lui qui avait tendu désespérément la main en quête de solidarité afin de faire face aux frais médicaux.
Jean Valentin LEYAMA
