Monsieur le Ministre,

C’est le cœur attristé que je viens soumettre à votre attention, mon regard d’auditeur catastrophé par la laideur matérielle de Radio Gabon, un média public dont vous connaissez parfaitement les difficultés, et pour lequel vous avez certainement des projets de solution.

En effet, Monsieur le Ministre, mon appareil digital capte près de trente (30) stations FM que j’écoute régulièrement.

Sur la qualité des programmes, je constate que le service public se distingue par l’expertise des invités, l’instruction des consultants, la hauteur des conversations et surtout le sacrifice des communicateurs, vos agents dont la misère socio-économique a encore été très récemment exposée au grand public par Madame Aminata Nzomba, la présidente d’un de leurs propres syndicats.

La déception qui me conduit vers vous aujourd’hui, Monsieur le Ministre, c’est la très mauvaise qualité du son qui donne une impression de «  mise en quarantaine politique », en comparaison avec la relative aisance logistique du groupe Gabon Télévisions.

Monsieur le Ministre,

je vous invite à vérifier que même la station chrétienne « Radio Bonne Nouvelle » qui n’a pas un grand budget, propose aux populations de Libreville une qualité de son « mille fois supérieure » à celle de Radio Gabon, un média pour lequel les gabonais consentent des milliards de sous à travers l’impôt.

Dans la vive espérance de votre souscription, veuillez recevoir, Monsieur le Ministre, l’expression de ma profonde considération.

Libreville, le 19 août 2022
Philippe César Boutimba Dietha