CHUO : La jeune Wilma s’en est allée finalement

3 décembre 20200
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Sa famille affligée n’arrive toujours pas à y croire. La jeune Wilma s’en est allée ce dimanche 29 novembre. Malgré tous leurs efforts, le personnel soignant du Centre Hospitalier d’Owendo n’a pas été en mesure de remettre sur pied la jeune fille.Sa famille affligée n’arrive toujours pas à y croire. La jeune Wilma s’en est allée ce dimanche 29 novembre. Malgré tous leurs efforts, le personnel soignant du Centre Hospitalier d’Owendo n’a pas été en mesure de remettre sur pied la jeune fille.Le manque de communication fluide entre le personnel soignant et la famille était sans doute le problème le plus important. Pourquoi le corps médical n’a-t-il pas programmé l’opération comme convenu ? Pourquoi aller de report en report ? Pourquoi faire subir à la famille Bopenda des dépenses sur des examens qui ont été déjà faits ? De nombreuses interrogations qui demeureront sans doute sans réponse.Wilma s’en est allée ,plongeant sa famille dans la douleur. Elle s’est bien battue contre la maladie. Cette jeune et brave fille a lutté jusqu’au dernier jour avant d’aller chez "Celui qui donne et qui reprend".

Il est très difficile de trouver les mots qui pourront apporter du réconfort dans une douloureuse épreuve. Perdre un être qui nous est cher n’est souhaitable à personne, même à notre pire ennemi, dirait-on. Dame Béatrice José Bopenda ainsi que toute sa famille pleure aujourd’hui sa jeune fille de 24 ans, Wilma, récemment hospitalisée au Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo (CHUO) le dimanche 29 novembre 2020. Wilma est devenue une étoile, partie se reposer dans l’humble demeure de notre Père.

Durant les derniers jours précédents, dame Bopenda se battait pour la vie de sa fille, parcourait l’ensemble des services de ladite structure hospitalière pour trouver un médecin afin que ce dernier puisse se pencher sur le cas de sa fille. Elle trouva de l’aide auprès d’une personne du corps médical communément appelé « résident », qui transmet l’état de santé des patients pour une intervention des médecins. Ce dernier, prompt dans son travail, rassurait la maman et sa fille quant à la programmation d’une nouvelle opération. Opération qui malheureusement ne sera jamais programmée. Cette énième déception plonge la famille dans le désarroi et la jeune fille entre dans le coma.

Difficile. Tel est le mot qui peut expliquer les moments que dame Béatrice et sa famille ont vécu suite au calvaire de son enfant. Le dévouement de cette mère au grand cœur est sans pareil. Les sacrifices consentis par les parents de Wilma méritaient une toute autre issue. Le personnel soignant du CHUO ont tout essayé en vain, mais n’ont pas pu sauver Wilma. Faute à pas de chance certains le diront, mais le fait le plus marquant est la non programmation de l’opération ajouté aux nombreuses ordonnances et examens que la famille supportait.

Le manque de communication fluide entre le personnel soignant et la famille était sans doute le problème le plus important. Pourquoi le corps médical n’a-t-il pas programmé l’opération comme convenu ? Pourquoi aller de report en report ? Pourquoi faire subir à la famille Bopenda des dépenses sur des examens qui ont été déjà faits ? De nombreuses interrogations qui demeureront sans doute sans réponse.

Ce cas tient à rappeler les pratiques au sein de nos structures de santé car il démontre l’abnégation dont certains font preuve en s’engageant pleinement dans leur travail, et d’autres qui ont décidé de remettre en question le serment d’Hippocrate pour être des hypocrites, estime un anonyme.

Aujourd’hui, dame Béatrice devra désormais apprendre à vivre sans son enfant. Il en est de même pour ses frères et sœurs, son compagnon, ses amis qui garderont en mémoire les meilleurs souvenirs. Car aujourd’hui, Wilma est parmi les étoiles.

http://www.gabonews.com/fr/actus/societe/article/chuo-gabon-la-mere-d-une-patiente-appelle-au

FK/MT

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