GABON : Clôture de la première session parlementaire

1er juillet 20200
Partager

Le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale et les membres du Gouvernement ont pris part, ce mardi, aux cérémonies de clôture de la première session parlementaire, dite session des lois, en application des dispositions de l’article 43 de la Constitution. Ils se sont rendus à l’Assemblée nationale puis au Sénat.

Les présidents des deux chambres - Faustin Boukoubi (Assemblée nationale) ; Lucie-Milebou Aubusson (Sénat) - ont réitéré leurs encouragements au Gouvernement pour les décisions courageuses prises, sur instruction du Président de la République Ali Bongo Ondimba, pour limiter la propagation de la pandémie de covid-19 au Gabon.

Ils ont également salué l’engagement des personnels de santé qui méritent leur ‘’respect et la reconnaissance de la nation’’. De même qu’ils ont manifesté leur affliction aux familles endeuillées par la pandémie.

Ouverte le 3 mars 2020, cette première session parlementaire, a été marquée par le vote de plusieurs textes législatifs, parmi lesquels :

 le projet de loi modifiant certaines dispositions de la loi 11/90 du 16 novembre 1990 relative à l’état d’urgence ;

 le projet de loi visant les mesures de prévention et de riposte contre les catastrophes sanitaires, autorisant le Gouvernement, en cas de catastrophe sanitaire, de prendre toutes les mesures de nature à prévenir, lutter et contrer la catastrophe sanitaire ;


 le projet de loi fixant le transfert de compétence de l’Etat aux collectivités locales ;
 le projet de loi organique portant modification de certaines dispositions de la loi organique n°20/2014 du 21 mai 2015 relative aux lois de finances et à l’exécution du budget ;

 le projet de loi portant modification du code pénal de la République Gabonaise qui comporte plusieurs modifications et dispositions relatives à la bonne gouvernance en matière de protection de l’enfant , de la femme ; de la lutte contre le terrorisme, la corruption, les abus sexuels au travail , les prédateurs sexuels ; la dépénalisation de l’homosexualité par la suppression de la peine d’emprisonnement de six mois et l’amende de cinq millions de F Cfa.

AJNB/MT

Dans la même rubrique

0 Commentaire(s)

Poster un commentaire