GABON : Le Premier ministre rencontre la haute administration publique

12 octobre 20190
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Le Premier ministre, Julien Nkoghé Békalé a rencontré la haute administration gabonaise hier vendredi 11 octobre 2019 à Libreville. Les deux parties ont échangé sur des questions relatives à une nouvelle Administration au service du développement. « Servir l’Etat pour lui, demeure un sacerdoce. Le Chef du gouvernement soulignait déjà avant tout propos, qu’il n’est pas venu s’ériger en donneur de leçons, encore moins, pour faire des récriminations ;qu’il est venu partager avec eux, la vision et l’ambition du Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Ali Bongo Ondimba. Il a d’ailleurs fait savoir que le servir, conformément à l’engagement qui lie les fonctionnaires à l’Etat, c’est ce qui est attendu de chacun des acteurs de l’Administration gabonaise.

Le Premier ministre Julien Nkoghé Békalé et certains membres de son gouvernement ont rencontré la haute administration gabonaise. Le gouvernement et la haute administration ont échangé sur la nouvelle vision d’une administration au service du développement. Pour lui, l’Administration est le point cardinal de toutes les politiques publiques de développement. Et de poursuivre que c’est aussi assurer et améliorer le bien-être équitable de toutes les couches de la population, telle est la vocation de l’État, incarnée par l’Administration.

Julien Nkoghé Békalé va affirmer dans son allocution affirme qu’initiant cette rencontre, qui porte la marque de l’ambition Président de la République, pour un renouveau de l’Administration gabonaise, il ne fait que prendre la pleine mesure de l’irrévocable nécessité d’un Dialogue fécond, direct, loyal, prospectif et constructif entre le Chef de l’Administration et les missionnaires au service de la République que sont les administrateurs publics. Et de lancer que : « Les Agents de l’Etat que vous êtes, ou que nous sommes, devons cultiver le culte du résultat et pratiquer la religion de la probité, de la loyauté, de l’humilité, du respect et de la courtoisie. Notre Administration doit être au service des usagers par sa proximité, sa simplicité, sa disponibilité, sa célérité et surtout par la lisibilité et l’efficacité de son action ».

Au regard de ce qui précède, le Chef d’orchestre du gouvernement gabonais rappelle qu’au-delà de ces vertus, l’Administration est tenue de s’adapter au nouvel environnement politique, économique, financier et social et aux exigences citoyennes. « Notre Administration doit s’adapter pour être une Administration de développement, afin de mieux assumer son rôle de locomotive, vecteur de performance et de compétitivité. C’est dans cette optique que le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali Bongo Oondimba dans sa vision prospective contenue dans le Plan Stratégique Gabon Emergent tient à ce que notre Administration occupe toute sa place dans l’instauration d’un environnement propice à la mise en œuvre des réformes visant la durabilité des performances macro-économiques et l’amélioration du climat des affaires favorables à l’investissement et au développement du secteur privé ».

Comme un maître et ses disciples, le Premier ministre a demandé aux uns et aux autres de conserver ce qui marche et améliorer ce qui doit l’être. Aussi, les invite-t-il à plus d’audace, à oser changer ce qui ralentit la marche vers le progrès. Cela doit être pour lui, la nouvelle posture de l’Administration dans la dynamique d’émergence. Optimiste, le Chef du gouvernement a indiqué que les choses iront pour le mieux tout en appelant au bons sens de chacun. « Nous y parviendrons par votre propre relation au travail, par la rigueur, le zèle, l’assiduité et la ponctualité au travail.
Nous y parviendrons par votre aptitude à vous approprier les meilleurs pratiques et les outils de la modernité
 » affirmera t-il en toute assurance.

Le Chef du gouvernement s’est attaqué pour une énième fois à la corruption.« Il est capital pour notre Nation d’en finir, une fois pour toutes, avec la corruption qui gangrène nos Institutions. Il est capital d’en finir avec la mauvaise gestion, la mauvaise gouvernance, qui nous empêchent d’avancer et nous interdisent de récolter les fruits des efforts colossaux et multiformes que l’Etat a consentis » rappellera t-il plus déterminé.

MTM

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