NYANGA : Altercation entre policier et gendarme à Tchibanga

26 juillet 20210
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Ce dimanche 25 juillet à Tchibanga, un commando de policier composé d’une cinquantaine d’agents lourdement armés a sorti de prison un commandant de police, chef de l’antenne du CEDOC dans la province de la Nyanga. Il avait été placé sous mandat de dépôt le 23 juillet pour complicité de violence et voies de fait. À l’origine de cette altercation, une dispute autour d’un poisson à la braise.

La journée du dimanche dernier a vraiment été mouvementée du côté de Tchibanga. Une scène digne d’un film d’action s’est déroulée du côté de la capitale provinciale de la Nyanga, mettant en scène, les policiers d’un côté et les gendarmes de l’autre. Au centre de tous ce film, « une femme  ».

Selon un enseignant de Tchibanga joint par nos confrères de Gabonreview, c’est « une jeune fille qui serait la copine du policier vient à un grill pour commander du « poisson braisé ». Or, il n’en restait qu’un seul, commandé et déjà payé par Wilfried Mba Moure, le gendarme, d’ailleurs debout en attente. Face au refus catégorique de se faire servir le dernier poisson malgré son instance, la jeune dame finit par s’en prendre au client ne sachant pas qu’il est gendarme. Celui-ci l’ayant envoyé paitre du fait de ses propos mal placés, la jeune dame est allée appeler son copain, Commandant de police, qui était dans un bar à côté. Une altercation verbale s’en suit. Le commandant et ses amis rouent de coups le gendarme. Celui-ci finit par être conduit à l’hôpital ».

C’est donc suite à cela que le gendarme, Wilfried Mba Moure, muni de son certificat médical va déposer une plainte contre ces agresseurs au parquet du Tribunal de Première Instance de Tchibanga. Agresseurs qui ne sont entre autres que, Simplice Ndzoghas Irogolo, officier supérieur et secrétaire central de Police au commissariat de Tchibanga, Papy Ibouanga, un agent de la Caisse nationale d’assurance maladie et garantie sociale (CNAMGS) et Patrick Moubogha, patron du Cedoc dans la localité.

C’est donc là l’image des forces de l’ordre qui est de nouveau mis à mal, et qui plus est, à cause d’une histoire de poisson. C’est à ce demander si dans toute la province, c’était le seule vendeur de poisson braisé.

DA

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