Arrêt des cours : Une galère pour les transporteurs à Libreville

29 janvier 20200
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Les événements violents survenus dans la capitale gabonaise du vendredi 24 Janvier ,créés par la psychose du " supposé " phénomène d’enlèvement d’enfants ont poussé les parents à retenir leurs enfants chez eux depuis l’entame de cette semaine. Cette décision est loin de faire les affaires des transporteurs qui perdent du coup des clients.

La matinée du Lundi 27 comme celle du mardi 28 Janvier, n’étaient pas joyeuses pour les transporteurs Librevillois. Ces journées comparativement aux autres étaient placés sous le sceau de l’arrêt des cours suite au " supposé " phénomène d’enlèvement d’enfants. Les enfants qui sont les principales personnes affectées par ledit phénomène ne vont pas à l’école. Cette décision qui est motivée par la peur légitime des parents impacte négativement l’activité du transport urbain.

Cet impact est beaucoup plus ressentie tôt le matin et aux différentes heures de pointes. En effet, ce sont des taxis ,notamment des bus et "clandos" qui se trouvent stationnés aux différents points de ramassage avec une clientèle qu’il cherche à la torche, comme on le dit trivialement au quartier. Les taximans ont donc un manque à gagner présentement. Il sont loin de s’en réjouir. Mais, ils comprennent parfaitement la situation : "La psychose qui règne depuis les évènements de la semaine dernière porte un préjudice à notre activité. Les gains qui sont dans nos poches en fin de journée sont loin d’atteindre nos objectifs depuis lundi dernier. Mais, nous n’allons pas nous plaindre pour autant. Nous espérons juste que la situation reviendra à la normale dans quelques jours ", témoigne un taximan.

D.M

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