Environnement/L’eau, une lutte pour l’accès

22 mars 20190
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Des populations cherchent encore à accéder à une meilleure qualité d’eau. La ressource existe, mais parfois son goût est problématique.L’accès à l’eau potable peut être considéré comme un luxe dans certains coins et recoins du Gabon.Les Nations Unies ont reconnu que « le droit à l’eau potable et l’assainissement est un droit de l’homme, essentiel à la pleine jouissance de la vie et à l’exercice de tous les droits de l’homme ».

(Gabonews) : Chaque jour dans bien de localités du Gabon, les populations sont à la quête d’une eau de qualité irréprochable. "Je suis nouvelle dans le village, il n’y a pas de fontaines" constate Murielle à Niali près de Mabanda (Nyanga).

Le contexte local exige subtilement des actions concrètes telle que la sensibilisation des décideurs et des populations par la réalisation de reportages, d’articles de presse liés à la conservation et au développement des ressources en eau. “Les médias souffrent d’un manque de moyens afin de produire des supports sur l’eau " déplore Ladislas Demaison, un ancien reporter à Mouila (Ngounié).

L’or bleu participe à la sécurité alimentaire. Son absence stresse les usagers, ailleurs, l’eau est quelquefois au coeur de conflits. "La lutte contre la précarité passe aussi par l’accès à une eau potable" souligne Roland Yangari de l’ONG Muyissi Environnement. A Ndendé, les habitants restent des jours durant privés d’eau à raison des dysfonctionnements de la SEEG. "Avec ma famille, nous allons à la rivière la Dola" confie Armel Koumba. La ressource est loin en terme de qualité du précieux liquide. Cette absence modifie les habitudes, il faut parcourir des longues distances pour s’approvisionner en eau dans les robinets qui existent. "Nous avons l’obligation de trouver des réponses à une telle préoccupation" estime un nouvel élu municipal du chef-lieu de la Dola.

En zones rurales, les maraîchers sont confrontés aux besoins en eau à cause de l’éloignement des sites aux cours d’eau. L’alimentation médiocre en eau se voit comme une source de maladies. C’est nuisible au développement, relève une infirmière à Mouila. La bonne qualité de l’or bleu potable joue un très grand rôle sur la santé de la population.

C’est en 1993 après que les Nations unies aient lancé la journée mondiale, que le 22 mars de chaque année a été instaurée pour mieux attirer la planète sur l’intérêt de préserver de l’eau tout en permettant un accès facile.

DKT/MTM

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