GABON/ La Mairie et le Sylteg ont trouvé un terrain d’entente

13 août 20200
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La Mairie de Libreville a procédé il y a quelques jours au renouvellement des vignettes de portières des taxis. Une mesure qui a conduit plusieurs chauffeurs non en règle à devoir garer leurs véhicules pour s’acquitter de leurs frais de taxe. Mais étant donné que la pandémie a durement frappé dans notre pays, le Syndicats des Transporteurs ont rencontré Léandre Nzué, le 11 août dernier pour discuter d’un possible assouplissement. Au sortir de la réunion, des solutions ont été trouvées entre les deux parties.

Décidément la crise sanitaire aura eu raison de tous les secteurs d’activités au Gabon, même les chauffeurs de taxi sont touchés, et cela se comprend dans la mesure où, ces derniers ont demandé, par la voix du président du Sylteg, une audience au maire de Libreville, afin qu’il soit indulgent vis-à-vis de ces opérateurs économiques.

C’est ainsi qu’au cours de ladite réunion, Robert Menie a reconnu le caractère légal et légitime de l’opération municipale en cours. Toutefois, ils voudraient également que l’édile de la capitale puisse leur accorder un délai de grâce pouvant aller jusqu’à une réduction symbolique du montant net à payer, accompagnée d’un échelonnement du paiement de ladite taxe municipale.

Les autorités municipales en tête desquelles, le Maire de Libreville, Léandre Nzué, ont répondu favorablement à la demande du Sylteg, tout en leur annonçant que la mesure liée à l’opération de contrôle initiée par la Direction des Recettes auprès des taximen est suspendue, et cela pendant un mois. Cependant, il reviendra au cinquième Adjoint au Maire, Eugène Mba, de travailler sur les questions au sujet de la baisse des quotas et des échéanciers de paiement avec le Sylteg.

JOHN F

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