GABON/ Les lieux de cultes toujours fermés

28 septembre 20200
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Les lieux de cultes sont fermés et le resteront en dépit de l’assouplissement des mesures restrictives liées à la covid-19 et de la tendance baissière des contaminations. Depuis le début de la pandémie en mi-mars, les portes des églises et des mosquées restent fermées en attendant la décision gouvernementale. Selon le ministre gabonais en charge de l’Intérieur Lambert Matha, la crainte d’une seconde vague au pays, comme dans d’autres ,justifie cette décision.

Le secteur religieux semble être l’un des seuls à avoir encore les portes closes, tandis que d’autres ont repris les activités telles que les commerces. Les leaders religieux, lassés de cette situation devaient reprendre le chemin des églises le dimanche 27 septembre écoulé. C’est un mot du ministre de l’Intérieur qui a freiné leur élan.

C’est lors d’une conférence de presse accordée aux professionnels de la communication le 26 septembre 2020, que Lambert Matha a indiqué concernant la question de la réouverture des lieux de cultes que « Le Gouvernement s’y emploie et voudrait s’assurer que, au regard de la résurgence de la pandémie ailleurs, la tendance baissière des contaminations observée chez nous, n’est pas éphémère et trompeuse  ».

Une réponse qui n’a pas plu à ses serviteurs de Dieu, qui souhaitent juste continuer leur mission. C’est le cas de l’archevêque Jean baptiste Moulaka, qui a entravé cette décision. Il a été arrêté dans son église puis relâché quelques heures plus tard.
Depuis fin juillet dans le grand Libreville et l’intérieur du pays les églises sont visitées afin de s’assurer de l’adaptabilité du protocole sanitaire dans les différents lieux qui accueillent les fidèles.

«  L’allègement progressif des mesures restrictives amorcé le 30 juin dernier se poursuit pour tous les secteurs d’activités impactés, le secteur religieux ne sera pas en reste  » a indiqué Lambert Matha. Mais, en attendant les rapports des comités techniques provinciaux, les lieux de cultes resteront fermés.

Le ministre en charge de la Santé,Dr. Guy Patrick Obiang- Ndong, a tenu a précisé qu’« Il ne faut pas quitter le certain pour l’incertain  ». L’incertain étant le risque et les conséquences en cas de relâchement.Respectons les mesures barrières pour limiter la propagation de la pandémie de la COVID-19dans notre pays.

Lima KASSA/MTM

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