Ndendé/Le chômage, une plaie sociale

23 février 20210
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Plusieurs jeunes cherchent de l’emploi. Cependant, une certaine catégorie de jeunes braves se lancent dans des activités porteuses comme la chasse, la pêche.Ils se battent pour manger dignement à la sueur de leur front.

(Gabonews) : Les habitants de Ndendé se sentent défavorisés. Le tissu économique local est "troué", car il ne présente pas beaucoup d’opportunités à 1ere vue d’œil. "Je suis étudiant à l’université de Libreville, pour des longs séjours, je vends de la viande de brousse et du vin de palme" raconte Brice.
Les entreprises sont rares dans le département de la Dola.

Le gros emploi depuis 2012 s’appelle Olam, en 2015, le programme Graine tente vainement d’attirer les jeunes vers l’agriculture. "Nous continuons de sensibiliser la population en démontrant l’intérêt d’être agri-entrepreneur" explique Euloge Moundounga du pool communication sociale de Graine.

A Ndendé, beaucoup de jeunes nourrissaient l’espoir d’intégrer les effectifs des collectivités locales : mairie et Conseil départemental de la Dola au sortir des élections de 2018. Ces institutions sont butées à la faiblesse des budgets. Elles ont opté pour la polyvalence du personnel existant. "Même pour débrousser la ville, c’est un prestataire de Mouila" fait remarquer Magic.

De telles dénominations sont fréquentes. Nombreux comptaient être pris dans la main d’oeuvre non permanente des administrations publiques."J’ai voulu rentrer à l’agriculture" se confie Hitou.

Pour affronter la dureté de leur quotidien, certains se retournent vers la pêche, la chasse, la production du vin de palme, les filles ont choisi la fabrication et la vente du manioc. "Je me débrouille avec mes jardins de légumes" dit avec enthousiasme, Fatou.

Le secteur des métiers porteurs de lendemain meilleur est pris par des intelligences venues d’autres pays africains. Dans la Dola, l’emploi est difficile pendant que le chômage fouette les paresseux.

Le député du coin : Yves Fernand Manfoumbi et les collectivités locales réfléchissent afin d’atténuer le chômage devenu une plaie très béante pour la société. Toutefois, des campagnes d’incitation à la redynamisation des coopératives s’opèrent. Le secteur agricole doit attirer la jeunesse, Jules Bernard Koumba, le chef du service agricole reste optimiste malgré la maigreur des budgets. Il compte sur sa tutelle pour réaliser d’énormes projets à Ndendé.

DKT

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