Ogooué-Maritime/’’La subvention va booster l’APHOM’’

16 juillet 20200
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L’Association des personnes handicapées de l’Ogooué-Maritime voudrait plus que jamais, s’effrayer un chemin dans le développement de la commune de Port-Gentil au-delà de la marginalisation que dénoncent les membres. Le président du bureau provincial de l’APHOM, Pierre Manza s’est ouvert à notre rédaction

(Gabonews) : Aujourd’hui, peut-on savoir combien de membres de l’Association des personnes handicapées de l’Ogooué-Maritime (APHOM) sont dans vos registres ?

Pierre Manza : Quand on fait l’addition avec les sympathisants, on est autour de 625 membres (enfants et adultes).

En parlant des personnes vivant avec un handicap, il y a quelques temps, une certaine catégorie de compatriotes se sentaient exclus. Quelle est la réalité à présent ? Le bilan dressé à mi-parcours de votre mandat ?

Les exclusions ou la marginalisation étaient dues à l’ignorance de certains responsables de notre association. N’ayons pas honte de l’avouer. C’est le cas des sourds et muets. C’est que nous avons un problème d’interface avec eux. Il nous manque des interprètes. Déjà nous saluons les textes de lois en faveur des personnes de notre condition. Nous avons mis des boxes commerciaux à la disposition de certains. En gros, ce que nous menons en terme d’activités afin que nous soyons protégés par l’Etat gabonais. Car, sur le terrain, la réalité est loin du contenu des dispositions prises au haut niveau du pays. Dans l’histoire de l’APHOM, notre association, c’est une grande première. Nous avons déposé un cahier de charges auprès de la mairie de la commune de Port-Gentil. Le législateur invite les collectivités locales à nous accompagner avec des subventions. Nous attendons le retour.

Quel est le projet qui pourrait vous rapprocher de la mairie ? Et votre apport quant au développement de la cité ?

La salle polyvalente est devenue exiguë. Elle ne répond plus aux critères. Il y a la subvention qui va booster l’APHOM pour pouvoir accompagner les décideurs notamment ceux de la commune vers une politique sociale. Une association de personnes est un laboratoire d’idées. Déjà, nous identifions les manquements des personnes handicapées : rampes adaptées, absence de parking pour nous, aucun marquage au sol. Nous appelons les opérateurs économiques et la mairie à plancher dessus et faire avancer le processus de développement.

Propos recueillis par DKT/MTM

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