Transport /Libreville : Silence sur l’augmentation du prix de transport urbain

17 janvier 20200
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L’époque où l’on payait les trajets aux tarifs normaux est restée un bien souvenir. Jour après jour et selon, nous assistons à une augmentation vertigineuse du prix du transport en commun. Le désarroi demeure dans l’extorsion endurée par de nombreux citadins qui voient le prix du transport grimper de 100fcf jour après jour.

Hier encore, nous renseigne un apprenant « nous avons vu le trajet Gare - routière /PK12 augmenter de 200fcf à 300fcf sans que personne n’intervienne. Aujourd’hui, cette augmentation est fixée selon les heures de pointe ». Chaque matin au PK12, depuis la rentrée des classes, il devient fréquent d’écouter les chargeurs de taxi-bus dire : « Gare - routière en passant par la Caisse 500fcf » ou « Gare - routière 500f cf en passant par Plein-ciel  ». Lorsqu’il n’y a ni embouteillages ni pénurie de carburant, ces chauffeurs de taxi - bus saucissonnent le circuit urbain pour faire profit.

Nous les écoutons crier : «  PK9 300fcf et on continue au Pk12 100fcf  » ou encore « 400fcf au PK11 et on continue au PK12 100fcf  ». À cela s’ajoute le tronçon Gare - routière/Aéroport Delta qui est monté à 400fcf. Ainsi, il devient impossible d’arrêter un petit taxi, demander une destination à moins d’un kilomètre sans que le chauffeur ne réplique : « Combien » ?. Phénomène très alarmant, ou l’usager ne peut se plaindre de ces prix abusifs faute de quoi, le chauffeur répondra : « Vous n’êtes pas obligés de monter et personne ne vous force ».

Le taxi est devenu un puits de pétrole rare, difficile et inaccessible à toutes les bourses. Les taximen et les chargeurs fixent les prix à leur guise sans être inquiétés, sans crainte d’être poursuivis. Les usagers subissent car ne sachant plus où mettre la tête. « L’État ainsi que les syndicats des transports terrestres et urbains et le ministère des transports jouent aux observateurs, sans mot dire dans un État qui se veut de droit » lâche un client impuissant face à cette situation.

Qui homologue réellement les tarifs du circuit urbain ? Qui doit contrôler ces prix ? Autant de questions qui taraudent les esprits des citoyens lambada qui demandent aux autorités d’agir.

Naty ABOGHO

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