LIBREVILLE : Les tarifs grimpent encore !

9 novembre 20200
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Les mesures en vigueur découlant de la pandémie du Covid-19 n’épargnent aucun secteur. Les transports en commun en font par contre une aubaine pour manipuler les tarifs à leur guise, au grand dam des usagers.

Depuis l’apparition de la pandémie du coronavirus, les taximans « imposent leurs lois » sans raison aucune. Ces derniers s’en donnent à cœur joie en établissant de gros tarifs pour des courtes distances. Cette situation jette ainsi un froid au dos des populations, provoquant ainsi le désarroi chez les clients stupéfaits par cette « hausse soudaine et abusive » des tarifications de transports. « Ici c’est nous qui djiguons ! Donc maman si tu ne veux pas monter, d’autres le feront », clame haut et fort un chargeur de « clandos » à une cliente.

Les tarifs sont préalablement définis, par les autorités compétentes, en fonction des circuits. Initialement, le trajet Gare-routière - « IAI » s’élève à 300 f CFA. Suite à la pandémie, ce trajet est passé à 400 f CFA, en raison des restrictions sanitaires obligeant les taxis à effectuer le transport avec des passagers en nombre réduit. Mais aujourd’hui, il se trouve que ce même trajet est finalement taxé à 500 FCFA. Les usagers seraient en droit de se questionner sur cette augmentation soudaine.

Augmentation abusive ou autre aspect que l’on ne saurait expliquer à ce jour, il n’en demeure pas moins que les usagers, principaux victimes, ne peuvent que se cantonner qu’à ce rôle. Les transports, faisant comme « bon leur semble » en y prenant plaisir, tandis que le client, portefeuille de ces derniers, est mis au supplice. « Les taxis fixent les prix comme ils veulent. Aujourd’hui c’est 400 fcfa, demain il sera de 500 fcfa. Et comme toujours on ne fait que subir », s’exprime une étudiante.

Reste à savoir la raison pour laquelle ces augmentations sont soutenues presque partout, « sans qu’il n’y ait une quelconque intervention de l’autorité assermentée », afin qu’une issue soit trouvée pour en finir avec ce problème qui s’avère être insoutenable pour les populations déjà asphyxiées par la pandemie du Covid-19.

Freid KOUMBA / INOE

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