"Cet atelier a été un pas significatif vers une presse plus équitable et responsable en Afrique centrale..."

22 août 20240
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Initié par l’UNOCA et organisé avec l’appui du CNUDHD-AC, l’ UNESCO et le gouvernement camerounais, l’atelier régional sur le thème :" Hommes et femmes dans les médias : égalité et responsabilité pour une presse qui promeut la paix et la démocratie en Afrique centrale " avait réuni des journalistes venus de dix pays, du 12 au 14 août dernier à Douala. Ayant pris une part active à ce rendez-vous de la capitale économique du pays des Lions indomptables, Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke, Présidente de l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Écrite (ACOFEPE), Présidente de la Synergie des Femmes des Médias de l’Afrique Centrale (SYFEMAC) répond à nos questions .

L’atelier régional sur le thème :" Hommes et femmes dans les médias : égalité et responsabilité pour une presse qui promeut la paix et la démocratie en Afrique centrale ". Que peut-on retenir de ce rendez-vous de Douala ?

« L’atelier régional de Douala sur le thème « Hommes et femmes dans les médias : égalité et responsabilité pour une presse qui promeut la paix et la démocratie en Afrique centrale » a été un moment clé pour renforcer notre compréhension et notre engagement envers l’égalité des genres et la responsabilité dans les médias. Nous avons retenu plusieurs points essentiels :

1. Renforcement de la Collaboration Régionale : L’atelier a permis de renforcer les liens entre les médias et les organisations de défense des droits dans toute l’Afrique centrale, favorisant une approche concertée pour aborder les défis communs.

2. Promotion de l’Égalité des Genres : Il a souligné l’importance d’une représentation équitable des femmes et des hommes dans les médias. L’égalité des genres n’est pas seulement une question de justice sociale, mais aussi un facteur clé pour garantir une couverture médiatique complète et équilibrée.

3. Responsabilité des Médias : La responsabilité des médias dans la promotion de la paix et de la démocratie a été au cœur des discussions. Il est crucial que les journalistes, quel que soit leur genre, adoptent des pratiques éthiques et inclusives pour contribuer positivement à la société.

4. Engagement pour le Changement : L’atelier a été une plateforme pour discuter des meilleures pratiques et des stratégies efficaces pour promouvoir une presse qui soutient la paix et la démocratie, tout en encourageant des politiques et des initiatives qui favorisent un environnement médiatique équitable.

En somme, cet atelier a été un pas significatif vers une presse plus équitable et responsable en Afrique centrale, et il a renforcé notre détermination à promouvoir ces valeurs à travers nos actions et engagements futurs. »

Êtes-vous satisfaite ? Qui est ce qui vous a le plus marqué ?

En tant que participante professionnelle des médias, je suis profondément satisfaite des avancées que nous avons réalisées jusqu’à présent. Ce qui m’a le plus marqué est la solidarité et l’engagement manifestés par les participantes lors de notre dernier atelier régional. La diversité des expériences et des perspectives partagées a enrichi nos débats et a renforcé notre détermination collective à promouvoir les droits des femmes et des filles dans notre région. Ces moments de partage ont été essentiels pour construire une vision commune et mobiliser nos efforts pour des changements significatifs.

3- S’il y a un message à l’endroit des autorités onusiennes, que sera t-il ?

À la suite de l’atelier régional de Douala, je souhaite adresser un message fort aux autorités onusiennes. Il est impératif que nous continuions à renforcer notre soutien aux initiatives visant à promouvoir les droits des femmes et l’égalité de genre en Afrique centrale. Les défis que nous avons identifiés nécessitent une action concertée et des engagements durables.

Je leur exhorte à maintenir une vigilance constante et à intensifier leurs efforts pour soutenir les organisations locales qui travaillent sur le terrain. Il est crucial de garantir des financements adéquats, d’améliorer la formation des acteurs locaux et de renforcer les mécanismes de suivi pour assurer une mise en œuvre efficace des politiques et programmes en faveur des droits des femmes.

Propos recueillis par Martial TSONGA

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