Ndendé/Le moulin à manioc, une mine d’or

3 janvier 20200
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L’oisiveté est contournée par les plus rusés et braves. Parmi les activités en vue à Ndendé, l’implantation des moulins à manioc. C’est un créneau exploré en général par des ressortissants du Congo Brazzaville

(Gabonews) : En ces temps rudes, beaucoup de frères de communautés amies résidant à Ndendé se sont lancés depuis quelques années dans la transformation du manioc en implantant des petits ateliers.

"Je suis à Ndendé depuis près de 20 ans, j’ai travaillé dans le bois. Quand la société a fermé ses portes, j’ai réfléchi en achetant un moulin" explique Sockolo, l’un des opérateurs économiques de filon de l’économie locale. Au Congo, le moulin à manioc peut s’acquérir à partir de 100.000f.

"J’ouvre autour de 6h30 pour arrêter à 19h" raconte Aïcha.Dans cette aventure affairiste, l’absence des locaux n’est plus à démontrer. Le tissu économique voit très peu de Gabonais.

Le marché du manioc est porteur de revenus juste savoir cultiver la patience. Le soir, je peux avoir 5000f, le week-end, j’ai quelquefois des recettes qui avoisinent le double, témoigne Lucien.

A Libreville, obtenir un moulin à manioc même artisanal, il faut faire des économies d’environ 500000f sinon plus.

Devant le chômage ambiant surtout avec le manque d’entreprises locales, les nationaux devraient tenter ce genre d’activités génératrices de revenus. " Le Gabonais attend le million pour commencer une PME" fait constater Éloge, un employé du secteur privé.

Les charges régulières pour un propriétaire de moulin à manioc tournent autour de l’électricité parfois des petites réparations de la machine. L’économie locale demeure entre les mains des autres.

DKT

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