La propreté des vestiaires semble être un sujet préoccupant.C’est le cas du Lycée Jean Baptiste Obiang Etoughe (Sibang) qui, depuis des années, les bâtiments de toilettes nouvellement construits sont en très mauvais états. Il n’y a pas d’entretien au regard de ces endroits .Pris au piège, ces enfants vont faire leurs besoins dans la nature ou encore chez eux au risque de contracter une infection, une maladie.

Cette situation perdure. Force est de constater que dans de nombreux établissements de ce pays, le système est le même. Manque d’entretien, débordement d’eau dans les vestiaires, les déchets jonchent dans les couloirs et dans les alentours. Au-delà de cette situation, ces apprenants déplorent les mauvaises conditions dans lesquelles ils poursuivent les cours et quand bien même ils sont parfois forcés de se déplacer pour continuer les enseignements ailleurs,témoigne un élève du lycée en classe de 6e.

"Il arrive des moments où nous nous déplaçons de notre salle pour aller faire cours au bâtiment de 5e car, tout simplement nous fuyons les odeurs qui se dégagent du bâtiment des toilettes. Et se concentrer à nouveau après l’incident c’est pas si facile. De plus, ayant un personnel pour accomplir ces taches, nous ne comprenons pas pourquoi les toilettes ne sont pas propres. Nous sommes contraints d’acheter des rouleaux de papiers hygiéniques à la rentrée en espérant qu’on va toujours les utiliser et lorsqu’on aura envie, mais on nous donne ça temporairement" affirme un autre élève en classe de terminale.

Ainsi, l’hygiène qui semble être un principe individuel ou collectif visant à conserver les personnes en bonne santé et leur environnement doit faire le débat pour tous. Lorsque les conditions d’apprentissage sont réunies les chances de réussir sont également au rendez-vous.

Stephy AUDREY