La question du déficit d’enseiganants dans les matières scientifiques évoquée

4 juillet 20240
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Le 3 juillet 2024, Le déficit d’enseignants au secondaire dans les matières scientifiques préoccupe les autorités du pays. Une séance de travail a été ainsi initiée par le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, et ce, en présence des membres de son gouvernement. Il s’agit du Pr Hervé Ndoum Essingone, ministre en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de de Carmélia Ntoutoume-Leclercq, ministre de l’Éducation nationale, Charles Mba, ministre des Comptes publics, Mays Mouissi, ministre de l’Économie et des Participations et Louise Boukandou, ministre de la Fonction publique. C’était ce troisième jour du mois de juillet de l’année en cours.

Cette réunion s’est concentrée sur le problème de la pénurie d’enseignants dans les disciplines scientifiques au Gabon.

Quelques mois auparavant, un grand nombre de jeunes s’étaient rassemblés devant la primature pour réclamer des emplois. À la suite de ce mouvement, le Premier ministre avait discuté de manière informelle avec ces diplômés. Adopte une démarche pragmatique, Raymond Ndong Sima avait alors invité toutes les personnes titulaires d’un diplôme en sciences à déposer leur dossier à la primature en vue d’une carrière dans l’enseignement.

Plus de deux mois plus tard, le Premier ministre de la Transition a jugé nécessaire de réunir tous les ministères concernés pour faire un état des lieux sur le dépôt des dossiers. Il est important de noter que de nombreux jeunes attendent encore une réponse. Lors de la fête du travail le 1er mai, ce même groupe de jeunes avait sollicité une rencontre avec le Président de la Transition, une demande à laquelle il avait accédé. Il est donc crucial pour le gouvernement d’avancer sur ce dossier, une priorité pour le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema.

D’après la ministre de l’Éducation nationale, 900 candidats ont été sélectionnés et la liste sera publiée le lundi 9 juillet dans le quotidien national L’Union. Ensuite, divers ateliers et formations seront organisés, portant principalement sur la déontologie, l’éthique et la pédagogie. Des formations à distance seront également mises en place pour répondre aux contraintes de déplacement. La ministre a souligné l’urgence de déployer ces enseignants dans les écoles de Libreville et à l’intérieur du pays le plus rapidement possible.

MTM

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