HAUT-OGOOUE : Pourquoi le stade de Franceville est toujours entretenu ?

28 mai 20200
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Les infrastructures construites pour les Coupes d’Afrique des Nations 2012 et 2017 sont nombreuses, mais peu sont régulièrement utilisées, voire même entretenues. Après le constat alarmant sur l’abandon de ses biens publics, il a été décidé par les plus hautes autorités de les rénover. Seulement, les observateurs se posent des questions au sujet du stade de Franceville qui lui par contre est toujours entretenu.

Les stades de Franceville, d’Oyem, de Port-Gentil et encore plus le stade de l’Amitié Sino-Gabonaise sont des joyaux architecturales, l’héritage de deux belles organisations des Coupes d’Afrique des Nations 2012 et 2017. Aujourd’hui, certains sites sont abandonnés. Mais, les pouvoirs publics ont été interpellés par les récents articles publiés par la presse locale. Cette dernière a attiré l’attention du ministère des Sports sur l’entretien de ces stades.

Depuis lors, le stade Engong situé à 17km d’Oyem subit une cure de jouvence, celui de Libreville également n’est pas ne reste. A Franceville par contre, c’est une toute autre réalité. Le stade est régulièrement entretenu, la preuve, la pelouse du stade Rénovation est impeccable, un vrai billard.

L’Office National du Développement du Sport et de la Culture y est pour beaucoup, comme nous l’explique le Directeur Général Joannick Ngomo Obiang. « Dans l’optique de répondre aux exigences du calendrier des compétitions internationales comptant pour les matchs de qualifications de la Coupe d’Afrique des nations Total Cameroun 2 021 et la Coupe du monde Qatar 2022, l’ONDSC a poursuivi les travaux de remise aux normes des stades dans le Haut- Ogooué. Pourquoi ces sites ? En fait, les sites du Haut -Ogooué offrent deux avantages : le premier est que les stades d’entraînements de Moanda et de Bongoville se trouvent à proximité des hôtels Héliconia de ces deux villes, qui sont sous la gestion de l’ONDSC également. Le deuxième avantage est que le stade de compétition de Franceville était celui qui posait le moins de problèmes pour sa réhabilitation et dans les délais impartis  », explique Joannick Ngomo Obiang, directeur général de l’Office national de développement du sport et de la culture.

JOHN F

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