Comité de la Transition et la Restauration des Institutions : mythe ou réalité ?

20 décembre 20230
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Je cherche jusqu’à ce jour l’Institution qui a été restaurée. Quand j’observe autour de moi et suis l’actualité, les pratiques dans nos différentes Institutions de la transition restent les mêmes.

Où est donc la Restauration ?

Restaurer qui veut dire,entre autres, réparer, rétablir, se fait sur la base d’un modèle.

Quel est notre modèle de gouvernance ?

Nous nous sommes débarrassés de Sylvia et ses bambins : c’est bien !
L’a t-on seulement fait par amour et pour l’amour des Gabonais ou bien c’est pour assouvir des désirs personnels !?

Les actions sociales posées ici et là font du bien au peuple. C’est indéniable.
Mais cela suffit-il à nous rassurer et garantir des lendemains apaisés ?
Au quartier et dans les réseaux sociaux, la grogne populaire monte contre les violences physiques , morales, psychologiques et j’en passe, ces violences orchestrées par certains compatriotes sur d’autres dont voici quelques unes :

"Deux cas de décès connus suite aux coups et blessures causés par nos frères d’armes.
Menaces et intimidations à l’endroit des compatriotes qui veulent faire entendre leur voix face aux dysfonctionnements constatés. Arrestation des leaders syndicaux réclamant leurs droits.

Des promesses de paiement intégral des vacations aux enseignants avant fin décembre non tenues. On a commencé me diriez vous. Commencer n’était pas l’objectif de départ.

Dans certains établissements publics de la place, nous parents sommes obligés de cotiser pour payer les professeurs. Où est finalement la gratuité de l’école tant prônée ?"

De quelle transition s’agit-il ?
De quelle restauration parle t-on ?
Sous quel régime sommes-nous ?

Le CTRI, c’est le moindre mal ! Avions-nous coutume de dire.
Être le moindre mal en s’éloignant de ses missions premières, nous fait replonger dans le passé en "réactivant" le traumatisme et en empêchant la cicatrisation des blessures causées par les pratiques moyenâgeuses des anciens régimes quoiqu’ils n’aient réellement pas changé.

Au regard de l’évolution des évènements, je me demande, avec mes frères des mapanes si le CTRI c’est vraiment la restauration ou c’est le passage de témoin ?

Ce qui nous ferait un grand bien est de voir le CTRI devenir la solution de libération véritable et totale du Gabon.

Eléonore OBAME,
Secrétaire Exécutif Adjoint de REAGIR
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