« De la concertation a la réconciliation, rien qu’un pas » Makita Niembo

28 juillet 20200
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Depuis quelques années, le Gabon est plongé dans des crises multiformes. De la politique, du social aux finances, tout y est ou presque pour un véritable malaise national. Certaines formations politiques de l’opposition appellent à la réconciliation nationale. C’est le cas du Rassemblement pour l’Alternance Pacifique et l’Indépendance Démocratique (RAPID) de Théophile Makita Niembo, qui dans un libre propos, appelle les Gabonaises et Gabonais à la concertation, surtout à la réconciliation.

Oui très chers (es) la crise multisectorielle infinie que traverse le Gabon, perdure par la faute des uns et des autres. Qu’elle soit sectorielle, c’est-à-dire, nationale, provinciale etc.…voire familiale, toute concertation se solde par une réconciliation avant un retour à la normale, objectif à atteindre.

Notre pays a connu des concertations parfois sincères (1990) parce qu’elles auraient pondu des résolutions transformées en lois pour faire avancer certains pans de notre société ; parfois fantaisistes (2017) parce que trois ans après, 80% des résolutions ne sont toujours pas soumises au parlement pour examen (1ère phase sérieuse pour la prise en compte d’une décision consensuelle).

Au vue de ce qui précède, quel argument pourrait encore intéresser les compatriotes, toutes obédiences confondues, pour accepter de discuter avec ceux-là qui promettent et ne réalisent pas ?

FAUT-IL POUR CELA LAISSER MOURIR UN PEUPLE ?

La réponse C’est non, non et non... pardonnez-les, car ils ne savent pas ce qu’ils font... Ne regardons pas le doigt quand on nous montre la lune ; ne nous laissons pas distraire.

Depuis déjà un bon moment, les Gabonais ne vivent pas l’harmonie habituelle malgré le semblant de sourire qu’esquissent au grand jour les uns à l’endroit des autres. Il faut en fait se méfier des autres car leurs mains tendues au franc symbolique pour les uns, cachent une haine viscérale à peine perceptible parce que, enveloppée des expressions habituelles du type " on est ensemble, frangin, pas de soucis, félicitations...

ALORS QUE FAIRE ?

Il faut à mon sens, pour les uns, avoir le courage d’appeler à une réconciliation nationale pour un retour à la paix et au respect de nos institutions, en acceptant que les autres, les mêmes, posent leurs préalables pour avoir été chaque fois dupés : Conditions nécessaires pour une bonne rencontre.

Quant aux autres dans vos diversités, pensez Gabon d’Abord. Appelez à la Réconciliation Nationale avec insistance comme l’ont déjà fait Les Démocrates (appel de Mouila) et récemment l’UPNR (déclaration de IAI). Appelez, appelez, appelez même si sa choque.

C’est l’occasion pour le RAPID d’appeler à la Réconciliation Nationale et de rappeler à l’exécutif qu’il a obligation de réconcilier le peuple. La Paix n’a pas de prix et le prix de la paix reste l’inconnu. Le Gabon est notre seule patrie, pensons-y.

Vive le Gabon et son peuple
Je vous remercie.
Théophile MAKITA NIEMBO

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