HOMOSEXUALITE : Un autre divertissement de plus pour le peuple gabonais

26 juin 20200
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Il semble que la distraction est devenue le sport favori des dirigeants. Le sujet sur la dépénalisation de l’homosexualité fait couler beaucoup d’encre et de salive et est source de divertissement. Les débats sont plus ou moins houleux et éloignent les populations des vrais problèmes vécus quotidiennement. Sur la balance, le sujet penche pour le non pour les communs des Gabonais lambada. En un mot, beaucoup, sinon la majorité tourne le dos et dit non à cette pratique qui n’est pas de leurs mœurs.

Pédés, gays, lesbiennes …tous ces mots donnent matière au mépris pour des individus qui s’y adonnent. Les élus du peuple viennent une fois de plus de s’éloigner de l’essentiel. Ils n’ont pas fini de résoudre l’équation de la crise sanitaire qu’ils distraient les populations avec un sujet qui n’a pas lieu d’être. Ils n’ont pas fini de stresser et de traumatiser le peuple qu’ils trouvent du plaisir à lancer le débat sur l’homosexualité. Ils sont vraiment passés à côté de l’essentiel. Cela prouve bien évidement que le divertissement nous éloigne vraiment de l’essentiel.

L’éducation de la jeunesse gabonaise semble être le dernier de leurs soucis. Le cas des universités et des grandes écoles en sont des exemples patents. Les étudiants de ces temples de savoirs souffrent en silence. Tout ou presque est huilé pour que beaucoup abandonnent et deviennent ‘’ des mange-mil ‘’, des partisans de la main tendue, des affamés. Comme quoi, « celui qui a faim, trouve doux ce qui est amer ».

Ils viennent une énième fois de s’éloigner de l’essentiel. L’essentiel, c’est aussi la vie qui coute aussi chère. Chaque jour un peu plus, les prix de denrées alimentaires grimpent silencieusement. Dans les pharmacies, l’on constate qu’il est prélevé 50f cfa sur chaque produit acheté. C’est le cas dans des grandes surfaces commerciales. Le prix de l’électricité varie du jour le jour. Mais les clients ne font pas toujours attention ! A quel saint se vouer ? Le peuple cherche à qui s’en remettre. C’est à croire que « les commerçants ne se soucient pas de la provenance de l’argent de leurs clients  ». Ils sont vraiment passés à côté de l’essentiel.

Pour ceux qui disent avoir des convictions chrétiennes, les Saintes écritures sont claires. Dans Lévitique 20v13, la Bible nous enseigne que « Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort : leur sang retombera sur eux ».

Et si comme Martin Luther King, le peuple gabonais dit aux dirigeants qu’il n’a pas tort de contester cette loi qui ne fait pas partie de ses mœurs. S’il a tort, c’est le parlement de cette nation qui est dans tort. S’il a tort, ce sont les institutions qui sont dans l’erreur. Si le peuple a tort, c’est Dieu Tout-Puissant en qui les dirigeants croient qui est dans son tort. Si les populations ont tort d’agir ainsi, la justice n’est qu’un mensonge.
Que ce qui gouvernent sachent, comme l’a si bien dit le Cardinal de Retz que « lorsque ceux qui commandent ont perdu la honte, ceux qui obéissent, perdent le respect ».

La crise liée au Covid-19 est à résoudre. Les Gabonais attendent le déconfinement pour vaquer pleinement à leurs activités,qui pour certains, les rendent dignes au sein de la société. L’éducation,le problème du chômage des jeunes,la crise économique...,voilà autant des sujets d’intérêt général que les gouvernants doivent trouver des solutions.

HIJO DEL SOL

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