"J’ai une pensée pour tous les entrepreneurs comme moi"

15 septembre 20230
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Virginie Akele Mozogo ep. Mounanga, cheffe d’entreprise, dans un post poétique sur sa page Facebook, rend hommage aux entrepreneurs comme elle.

J’ai une pensée pour tous les entrepreneurs comme moi,
Nous qui nous efforçons de créer de la valeur chaque jour,
Nous qui nous battons pour accorder de la main-d’oeuvre à nos jeunes compatriotes,
Nous qui essayons d’inculquer des nouvelles valeurs du travail à nos collaborateurs,
Nous qui participons à la réduction du chômage et au développement économique de notre pays.

Et c’est surtout nous, qui n’avons obtenu aucun appui, aucune aide financière ces dernières années…. Alors qu’il y avait des valises …
Des valises et des cantines, quand il nous était parfois difficile de satisfaire notre main-d’oeuvre et que nos factures restaient impayés, au grand dam de ceux qui se donnaient des allures de roitelets …

Des valises qui auraient pu nous aider à agrandir nos structures, former plus de femmes et d’ hommes ou encore embaucher encore plus de jeunes …
Des valides alors que certains travaillaient corps et âmes pour assister leurs parents retraités dont les pensions peinaient à être reversées…

Je vais vous dire que la force d’un entrepreneur réside dans son état d’esprit, sa détermination et, malgré tout, nous avons continué à croire à une vie meilleure,
Parfois, nos beaux sourires et nos apparences parfaites cachaient des cœurs endoloris et une force de résilience incommensurable, face au regard glacial et l’indifférence de nos bourreaux,

Ceux qui récupéraient et se faisaient financer grâce à nos propriétés intellectuelles, au su et au vu de tous. Sans qu’on ne puisse mot dire ou réagir,
Ceux qui nous empêchaient d’avancer, bombaient le torse fièrement et nous souriaient hypocritement,

Ceux qui pensaient qu’ils auraient le monde à leurs pieds éternellement en nous jetant des regards méprisants,
Ceux qui nous narguaient parce qu’ils faisaient partie du « système » et nous traitaient comme des éternels petits mendiants malgré notre compétences et nos expériences… Ceux dont les promesses n’avaient d’échos que les appels sans réponse et les messages whatsapp lus et ignorés .

Le livre d’Ecclésiaste déclare « il y a un temps pour tout ».
Dieu faisant grâce, l’heure n’est plus aux lamentations,
Les larmes ont changé de camp !
Place au travail, Dieu s’occupera du reste.
En Dieu Seul, nous croyons,
Merci Seigneur pour ce nouveau Gabon où tu restaures notre dignité en tant que fils et fille de cette Nation !

Virginie AKELE MOZOGO ep. MOUNANGA

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