À quelques mois des élections, les uns et les autres, surtout ceux qui trouvent toujours à redire, devraient se ressaisir, ménager les montures et se concentrer sur l’essentiel.

L’anathème, ces derniers temps, est jeté par les uns sur les autres sans fondement, indexant l’un ou l’autre d’inexistant, de gazelle, de petit, oubliant que les partis politiques sont libres, égaux et attachés aux différents textes (règlement intérieur - statuts - charte- code de bonne conduite cet...) qui régissent leur fonctionnement respectif.

Par rapport aux accusations internes, pourrait-on un moment approfondir la réflexion, que de se limiter à celle qui consiste à désigner l’autre d’opposition du pouvoir ? Regardons un tant soit peu si leur existence est avérée. Si c’est le cas, alors, il faut préciser de quel côté le risque de trahison est grand et palpable si un rapport de force est établi entre le camp de l’opposition trouvée (personne morale) au pouvoir et du pouvoir, comme ne cessent de le désigner certains leaders d’opinions, et les hommes au pouvoir et du pouvoir, tapis dans l’ombre, dans la société, voire dans les partis politiques de l’opposition dont tous feignent d’ignorer l’existence alors qu’un petit nombre de ces individualités se sont déjà manifestés ?

Que ceux qui tiennent ce langage, en désignant les un ou les autres d’opposant du ou au pouvoir, apportent la preuve qu’ils n’ont jamais été ou fleurté avec ce pouvoir cinquantenaire. Qu’ils arrêtent de distraire le peuple. L’heure est aux stratégies et aux alliances, même contre natures, pourvu qu’elles répondent aux besoins de la majorité des gabonais.

Théophile MAKITA NIEMBO,
Président du RAPID