Le changement, c’est nous-même qui devons l’apporter

29 juin 20230
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C’est le même constat chaque année, et apparemment rien n’est envisagé pour le changer. Nous sommes plus que jamais assujettis au dictat extérieur. Mais jusqu’à quand ?

Sommes-nous encore chez nous ? Est-il encore possible de s’autoproclamer autochtone ? difficile de le dire, ou peut-être pas. C’est la même chose chaque jour, chaque année. Mais il passe en sourdine car c’est normal. Quand verra-t-on un Gabonais avoir sa propre boutique ? Il y en a quelques-uns c’est vrai, mais ont une portée ou une envergure comme celle de nos frères ?

Aujourd’hui les musulmans célèbrent l’AID EL KEBIR à travers le monde, notamment. Cependant, l’envers du décor laisse à désirer. Loin de marginaliser l’évènement ou encore créer une tension avec nos frères, les non musulmans sont consignés. Pas moyen de pouvoir effectuer des courses, ou encore se déplacer, car nul n’est sans ignorer que les commerces et le transport sont détenus par eux. Mais à qui la faute ?

A quand une boutique de même envergure sera-t-elle dressée au même titre que celle de nos frères ? Dieu seul sait. Des bonnes volontés essaient tant bien que mal de se frayer une place au soleil mais se heurtent à des difficultés qui pourtant n’en sont rien. Ne serait-ce pas beau de voir un commerce Gabonais concurrencer les commerces Libanais et autres ?

Il existe bel et bien un moyen de pouvoir apporter un changement. Et pour cela, la solidarité doit être le mot d’ordre. Avec cela, la courbe du chômage prendra une autre tournure. Alors, c’est aux Gabonais de tout mettre en œuvre promouvoir le « MADE IN GABON » tout en plaçant leurs projets en les mains de DIEU.

F.K

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