Quand dame SEEG prive de l’eau par pure caprice et condescendance

4 juillet 20240
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C’est un phénomène qui est monnaie courante dans la ville minière de Moanda. Les usagers se retrouvent privés d’eau courante au motif de soldes impayés qui s’apparente à une mesquinerie au regard des montants.

L’eau, c’est la vie ! Elle est une source dont on ne peut se passer. Pourtant, il semblerait que sous d’autres cieux on la confisquerait pour des raisons assez loquaces. Les quelques riverains du quartier commercial dans la ville de Moanda se sont levés ce matin avec une désagréable surprise : la fourniture en eau coupée depuis leur compteur par les agents de la Société d’Eau et d’Energie du Gabon (SEEG).

Le motif, le non-règlement des factures. Il est clair qu’il faut sévir quand personne ne veut se conformer, mais à en croire les susurres ça et là ; c’est une pratique courante. Le plus étonnant se révèle être la facture, car pour certains dont les compteurs ont été coupés, le montant n’excède pas la somme de vingt mille Francs CFA. Cette opération frise le ridicule ; une facture impayée de cent mille Francs CFA on peut comprendre, mais pour vingt mille Francs CFA ? l’usager ne peut-il pas s’acquitter de sa dette ? pourquoi une telle mesure ? Seule Dame SEEG semblerait y répondre.

A l’ère du changement, de telles pratiques ne devraient plus avoir leur place. Le consommateur est bien conscient qu’il doit s’acquitter de ses charges. Et une simple somme de vingt mille Francs CFA ne présenterait pas un problème. La part belle revient donc à la SEEG, qui devrait cesser ce genre de pratique. L’eau est une source vitale, et de ce fait, le Gabonais ne doit pas en être privé pour des modiques sommes qui n’a jamais refusé de régler.

SK

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