Le Gabonais se considère-t-il encore autochtone sur le sol qui l’a vu naître ? se sent-il encore chez lui ? rien n’est moins si sûr. Commerces, habitations, transport est détenu par les frères d’autres communautés.

Loin de dénoncer une xénophobie, mais ne serions-nous pas nous-même responsables de cette anomalie ? Comment comprendre qu’aujourd’hui notre propre terre et tout ce qui lui est attribué soit à autrui et non aux Gabonais ? Pourquoi ne contrôlons pas nos richesses, notre dû qui nous revient de droit ?

« Quoiqu’il en soit, il est impératif de ne pas rejeter la faute sur les frères d’autres communautés, mais plutôt faire un examen de conscience », estiment quelques jeunes qui ont pris le taureau par les cornes. Il est urgent pour les Gabonais de se souder les coudes pour avancer, faire avancer les choses.

Les moyens efficaces devraient être mis en place pour permettre aux Gabonais d’être sur un pied d’égalité que les autres, sauf que le préalable doit être un changement radical de mentalité. Et à ce moment-là, le Gabonais pourra se sentir chez lui car c’est à lui que revient la tâche de développer et prendre soin de son pays.

FK