GABON/Le regard du Premier Ministre sur les discours du Président de la République

5 septembre 20190
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Les deux derniers discours à la Nation du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, ont été passés au peigne fin par le Premier ministre Julien Nkoghé Békalé. C’est un nouveau départ pour le Chef du gouvernement gabonais qui estime que : "Ces deux discours, prononcés respectivement le premier à l’occasion du 10ème anniversaire du décès du Président Omar Bongo Ondimba, le second lors de la célébration du 59ème anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté internationale, m’interpellent en ce qu’ils comportent tout à la fois un appel à l’action, à la cohésion, à l’unité, à l’amour de notre chère Patrie, au patriotisme donc, et à la nécessaire réconciliation des filles et fils du Gabon, notre cher pays".

C’est un Julien Nkoghé Békalé pédagogue et déterminé à battre les cartes de la cohésion sociale. Dans son libre propos, le Premier ministre se fait le relai, sinon l’un des porte- parole du ‘‘J’ai besoin de chacun d’entre vous’’ du Président Ali Bongo Ondimba. Un appel à une Nation qui doit non seulement unir, mais surtout réconcilier les filles et fils du Gabon.

Le Chef du gouvernement gabonais a particulièrement relevé, dans ces allocutions, que le mot ‘‘Nation’’ résonne chez le Président de la République comme un hymne à l’amour de notre pays. “ Ce mot sous-tend ses deux adresses. Il exhorte les Gabonais à se tenir debout pour le Gabon et à mettre fin à tant et tant de dérives qui n’honorent ni notre pays, ni ses différentes composantes" affirmera-t-il.

Parlant de l’éthique et bonne la gouvernance, le patron du gouvernement a également retenu que, pour récolter les fruits des efforts colossaux et multiformes que l’Etat consent, il apparaît plus que jamais nécessaire de lutter avec acharnement contre la corruption et tous les maux qui empêchent le Gabon à aller de l’avant pour son développement et pour le plein épanouissement de ses populations. L’on imagine Julien Nkoghé Békalé taper du poing sur la table comme pour sonner la fin à la gabegie, à la négligence, à l’incivisme et au manque de promotion du vivre-ensemble. Il s’agit surtout pour lui, de mettre en exergue l’éthique et la bonne gouvernance.

La rentrée scolaire se pointe à l’horizon. Le chômage est d’actualité chez les jeunes.
Dans cette optique, le Premier ministre et son Gouvernement vont s’atteler, dès les tout prochains jours, à l’occasion de la tenue d’un Séminaire gouvernemental, à examiner les voies et moyens d’une mise en œuvre efficace et efficiente de ces mesures. “ Nous devons faire preuve de réactivité, de volontarisme et de détermination. Nous devons en fait radicalement changer d’approche dans la définition même de nos objectifs. De même, le Gouvernement va poursuivre toutes ses actions porteuses d’une meilleure croissance afin de favoriser davantage la création d’emplois" fait-il savoir.

Dans le même sens, poursuivra le chef d’orchestre du gouvernement, “ le secteur de l’Education, celui du Logement et la Route seront regardés avec minutie. Je voudrais d’ailleurs saisir l’opportunité que m’offre cette tribune pour féliciter et encourager, au nom du Gouvernement de la République, le corps enseignant et administratif du primaire et du secondaire pour son engagement pour l’édification de la jeunesse gabonaise qui a permis l’aboutissement heureux de l’année scolaire 2018-2019 avec la tenue, dans les délais, des examens de fin d’année. Les enseignants et l’administration de ce secteur ont su assurer, souvent dans des conditions assez difficiles, leur service. J’apprécie hautement que chacun de ces concitoyens ait ainsi fait des concessions qui tiennent compte de l’intérêt général" reconnait-i

Le Premier ministre n’a pas manqué d’affirmé haut et fort que le Gouvernement dont il a la charge, continuera à travailler à l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents du secteur Éducation. "J’ai ainsi instruit le Ministre de l’Éducation nationale de poursuivre les opérations liées au recrutement des enseignants ayant longtemps travaillé sans poste budgétaire. Nous disposons dorénavant de mécanismes plus efficaces pour le suivi des dossiers de ces agents publics. Un grand nombre d’entre eux est, depuis peu, en présalaire". Les promesses sont faites. Ceux à qui elles sont faites attendent leur matérialisation pour le bien-être de tous. Ainsi va aussi la cohésion sociale peut-on souvent entendre dire.

MTM

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