"Je voudrais apporter ici une réponse à tous nos compatriotes qui se sont laissé gagner par le défaitisme et la démission et qui ne cessent de dire « {{on va encore faire comment }}"

21 mars 20220
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REAGIR( Réappropriation du Gabon, de son indépendance pour sa reconstruction), une nouvelle formation sur l’échiquier politique gabonais a élu François Ndong Obiang comme président au terme d’un congrès extraordinaire qui a eu lieu du 19 au 20 mars à Libreville. L’intégralité de son discours.

Monsieur le Président du bureau du congrès,
Mesdames et Messieurs les membres du bureau Exécutif de REAGIR
Mesdames et Messieurs les représentants des partis amis,
Mesdames et Messieurs les invités,
Chers congressistes

Du haut de cette estrade, je vous salue avec respect et considération en vos qualités respectives. J’ai d’autant plus plaisir à le faire que je vous sais engager dans la résolution des préoccupations de la communauté nationale afin de mettre ce pays sur pieds pour qu’il avance réellement.
A l’occasion pour mon premier discours politique je suis tenu de vous donner les précisions sur ma personne.

Je m’appelle François NDONG OBIANG. Je suis né à Libreville il y a un peu plus de 60 ans. Ma scolarité primaire et secondaire s’est effectuée à Libreville et, après le BAC, j’ai pu mener des études de droit jusqu’à un niveau de 3ème cycle. Je suis marié et père d’une nombreuse famille. Je suis issu d’un environnement politique établi dès 1917 par le père Maurice NGOME OBIANG qui participe à la mise en place du premier mouvement des revendications des droits civiques venu des Antilles ; puis en 1925, à l’implantation du premier syndicat libre des travailleurs. Ce processus qui a continué avec Jean-Baptiste OBIANG ETOUGHE, acteur politique ayant décliné l’offre du parti unique en 1968 et qui a fini avec quelques amis en 1981 à fonder le MORENA. J’ai donc grandi dans un environnement de tolérance et de contradiction baigné d’enseignements religieux du fait même de mon homonyme, Mgr François NDONG, premier Evêque de ce pays.

L’Occident n’était pas loin puisque je vais avoir pour parrain et marraine Jean et Geneviève WACK, un couple de français installé au Gabon. Cet environnement m’a sérieusement forgé pour me donner une carapace qui permet de résister à la volonté incandescente d’accumulation de biens matériels.

Je viens d’être élu Président de REAGIR, c’est le moment d’exprimer ma profonde reconnaissance aux membres du congrès qui ont porté leur confiance en ma personne pour conduire notre beau projet vers les fonds baptismaux de la Réappropriation effective du Gabon par les gabonais et pour les gabonais avant tout. Je sais compter sur votre détermination, votre dévouement et votre amour de la patrie pour rendre cette mission possible et permettre à notre belle nation de tourner la page d’un système qui n’a cessé de détruire nos vies, briser nos rêves et réduire en esclavage tout un peuple.

La singularité de notre parti étant d’ailleurs la rupture de ses intitulés de partis structurés dans leurs dénominations par trois mots distincts qui n’expriment pas toujours la réalité du vécu. Nous avons fait le choix d’un verbe, et d’un verbe actif parce que nous sommes convaincus que les gabonais doivent se mettre en marche pour la réappropriation de leur pays, de son indépendance et de sa reconstruction. La situation de notre pays que personne n’ignore avec son délabrement moral et culturel ; sa décrépitude sociale et économique et sa déstructuration au plan éducatif et universitaire doit conduire chaque gabonais à une introspection intime et légitime de la nécessité de la réappropriation de son pays.

Ce pays aux potentiels immense au plan humain et des richesses naturelles n’a pas su donner à son peuple la prospérité attendue. Alors on est en droit de se poser la question : qu’est-ce qui n’a pas marché ? Nous sommes convaincus que les dirigeants de ce pays à quelque niveau que ce soit ont manqué d’amour, l’amour de soi qui te projette vers l’amour du prochain. En effet, celui qui a l’amour de soi est une personne sereine, totalement en confiance et capable de comprendre que l’autre est un enrichissement nécessaire pour composer la vie.

Il faut être dans un état d’amour pour se sentir réellement libre et cet état procure une certaine légitimité intime qui conduit nécessairement à une créativité et à des activités nobles pour toute la communauté. Ceux qui nous ont dirigés étaient plutôt investis d’un égoïsme primaire qui ne saurait permettre le progrès, la prospérité, l’humilité et le désir profond de démocratie que souhaite un peuple.

Dans ce pays, la réappropriation que propose réagir passe par l’amour de tous ses enfants sans distinction aucune qui seul peut nous sortir de la mystification, la gabegie, l’obscurantisme et de l’oppression. Nous devons nous écarter de ce type de citoyen qui n’a que la convoitise de posséder et ce même de manière frauduleuse ; posséder de manière égoïste, de jouir des positions dominantes et du pouvoir, fut-il illicite voire illégitime.

Réagir vous propose donc en tout premier lieu la réappropriation de l’Etre, ce qui justifie que nous soyons véritablement des gabonais qui prennent conscience qu’ils vivent dans un pays béni traversé par l’équateur nous plaçant ainsi entre les deux hémisphères. Si nous savons être ce que nous sommes, nous serions alors capables de nous fixer sur l’essentiel et surtout de comprendre que nous sommes tous mortels, donc, soumis à l’établissement en urgence du bien. Réagir est une ambition urgente de sortir de la victimisation, la culpabilisation et l’invective parfois fixés sur un pays, un groupe, une ethnie, une province, un département, une famille.

Réagir veut se réapproprier son pays et participer à sa reconstruction. Celui qui veut construire ne peut s’atarder sur la haine, la jalousie, la rancœur car ces caractères sont trop pesants. Il lui faut avancer en étant libre et sincère. Le potentiel de ce pays autorise de penser à une reconstruction possible et même facile. Et c’est pourquoi je dis aux dirigeants actuels « n’ayez pas peur » ; qu’ils comprennent enfin que les temps sont proches et qu’il n’est nullement nécessaire de s’armer pour se maintenir au pouvoir. Ce pays appelé à se reconstruire peut facilement pardonner à tous ces enfants car le mouvement que nous entendons installer ne peut pas se permettre de juger éternellement les hommes mais plutôt de mettre en branle le maximum d’énergies utiles pour bâtir ensemble ce pays.

Quand un pays en vient par ses autorités à commettre autant d’erreurs au plan administratif, juridique, politique et moral, c’est assurément que les astres ne sont plus alignés dans le cosmos et que rien n’est plus conforme dans l’univers. Une telle situation amenait les égyptiens il y a cinq mille ans à décider qu’il faut laisser tomber car nul ne peut mettre en ordre ce que le cosmos dérègle.

D’ailleurs les occidentaux ont ramené un adage égyptien qui affirme ceci : « l’erreur est humaine c’est persévérer qui est diabolique ». Je les invite par conséquent à ne point persévérer dans l’erreur et de comprendre ici et maintenant que nous vivons dans le même pays, que nous respirons le même air et allons d’ailleurs dans les mêmes cimetières.

La force et la brutalité même avec la durée ne procurent aucune légitimité ni estime auprès du Peuple. Elle est plutôt l’arme des faibles, incapables de soumettre leur discours à la contradiction et de réaliser les œuvres attendues par le peuple qui pourtant ne demande pas plus que les promesses tenues lors de vos campagnes.

Ce qu’il faut plutôt garantir, ce sont des élections libres et propres dont la véracité des urnes s’impose à tous. En effet, l’élection doit être protégée parce que ce que veut le peuple Dieu le veut. Et c’est à cette seule condition qu’il sera possible d’affirmer que tout pouvoir vient de Dieu.

Le mensonge ne produit rien, seule la vérité élève et est source de la liberté car, comme le disent les Saintes Ecritures, « la vérité vous rendra libre ».

Aux Gabonais où qu’ils se trouvent, à l’étranger ou sur le territoire national nous les invitons à abandonner les expressions « on va encore faire comment » ou « je protège mon bout de pain », expressions totalement fatalistes et n’apportant aucune dignité à l’homme.

Celui qui admet consciemment ne pouvoir rien faire face à la détresse ambiante et qui se contente d’un bout de pain alors qu’il est en droit d’avoir le pain entier dans son propre pays si riche est assurément un être qui vit superficiellement et qui n’a plus toute sa dignité pour aller à la conquête des avantages qui lui sont offertes par le destin ou le Maitre Suprême, Dieu qui l’a généreusement choisi pour vivre dans un Gabon nanti.

Nous souhaitons tous ardemment la fin du régime actuel mais pour cela il nous faut aussi admettre que nous devons changer de logiciels de pensée et de comportement. Avec Réagir, le gabonais ne doit plus être ce citoyen attentiste, contemplatif et résilié qui se trouve totalement plombé dans une attitude de mendicité ou seul l’avoir préoccupe de sorte qu’on attend le benjamin d’une famille, Ministre ou Directeur Général pour débuter une réunion.

Nous ne souhaitons plus mettre les femmes en groupe d’animation alors que d’autres sur le continent travaille et s’émancipe. La femme est la matrice de nos sociétés traditionnelles. Elle donne la vie et tout ce qui est production en rapport avec la terre, matrice supérieure. Elle mérite par conséquent plus de respect et les femmes se doivent avec Réagir aller à la réappropriation de leur dignité.

Notre société est véritablement en déliquescence.

Les citoyens ne savent même plus nommer où ils sont. On perd sensiblement le sens des mots de sorte que les quartiers s’appellent « venez voir, Plein ciel, Belle peinture, ça m’étonne, petit Paris etc. Dans ce même élan, le Conseil des Ministres se réunit à la salle habituelle et non à la Présidence de la République comme si certains en avaient des habitudes qu’il existe une famille présidentielle qui finit par donner des appétits et des tendances d’héritage alors qu’on sait très bien que le Président a une famille et non une famille présidentielle.

Nous annonçons à nos compatriotes que vous n’êtes plus seuls, Réagir à vos côtés vous apporte les femmes et les hommes authentiques capables d’injecter du sens, mieux, de faire une distinction entre le superflu et le nécessaire. Réagir c’est l’espérance, la foi et la charité que tout gabonais est en droit de donner à son pays afin qu’il se construise dignement et proprement.

La semaine dernière, j’ai été annoncer à ma sœur ainée, sage-femme à la retraite qui va avoir ses 79 ans en avril prochain que désormais je m’engageais en politique et que même on me proposait à la fonction de Président d’un parti. Grande fut son étonnement et elle prit la parole pour me dire ceci : « Nous sommes nés 8 de notre mère, il y avait 5 garçons et 3 filles. A ce jour, 3 garçons et une fille sont décédés, nous restons donc 4. Pourquoi t’engages-tu en politique maintenant à l’âge de ta retraite alors que depuis 1989 on t’y invite et qu’en rentrant au Gabon après tes études en France, tu as décliné l’offre de travailler à la Présidence de la République, sous le prétexte que ton grand frère, brillant juriste y travaillait déjà ?

Tes parents Paulin OBAME NGUEMA et Jean EYEGHE NDONG devenu Premier Ministre n’ont pas pu t’entrainer au PDG. Tu es resté un homme distant avec le monde politique alors que tous tes frères y étaient. Ta démarche actuelle m’étonne d’autant plus que tu es celui dont on se réfère le plus souvent aujourd’hui pour gérer cette grande famille. Avec qui iras-tu dans ce parti ? Je n’ai pas confiance aux gabonais. Beaucoup n’ont pas ta rigueur et ta distanciation avec l’argent. Les gabonais ne sont plus sûr. Moi je ne leur fait plus confiance d’autant que j’ai été femme de Ministre et j’en sais un peu ». Elle a été très amère et je dois dire que j’ai été bousculé mais ma détermination était établie car je suis convaincu qu’il faut réagir et ce, maintenant.

J’ai été invité tout dernièrement par la plateforme Gabon d’abord pour un exposé sur la servitude volontaire. Après les échanges avec ma sœur, je me suis dit qu’un autre exposé devrait venir après celui-là portant sur la duplicité des gabonais. Oui, les gabonais sont doubles et cela m’effraie, de constater que très souvent les acteurs au pouvoir en privée critiquent leur propre politique et cela a fini par atteindre la haute administration où les cadres sont incapables de dégager la vérité de leur science à l’autorité politique. Ils sont par conséquent dans un jeu de totale duplicité où personne ne dit ce qu’il pense réellement et tout un chacun se satisfait de cette situation parfaitement nuisible au développement du pays, les réduisant à de simples courtisans de la Cour au lieu d’être au service de la chose publique et de l’Etat.

Réagir c’est avoir l’audace de soulever l’inquiétude et de jeter la panique chez des médiocres, ceux qui veulent vivre en apparence pour le paraitre et avec les moyens de l’Etat. Nous disons et affirmons haut et fort que tout homme a droit à la dignité et que toute vie mérite du respect.Nous devons tous donner un sens à chacune de nos vies et ceci ne passe pas par la boulimie insatiable de l’accumulation de bien de surcroit si cela se fait au détriment de l’intérêt général.

Nous refusons la persécution tous azimuts parce que nous savons qu’aucun homme n’est obligé de croire de manière servile à un système oppresseur. Par contre, il lui est demandé d’accueillir dans son cœur des commandements qui garantissent sa liberté et son épanouissement pour aller à la rencontre de l’autre c’est- à dire de l’amour avec son semblable. Nous devons apprendre à nous accepter pour nous aimer et espérer ainsi bâtir une nation forte.
Nous allons faire la réappropriation avec tout le monde, avec les femmes et les hommes capables de se saisir de l’impérieuse nécessité d’agir afin d’apporter à ce peuple un peu de dignité.

𝗤𝘂𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗼𝘀𝗲 𝗥𝗲́𝗮𝗴𝗶𝗿 ?

L’Humai
n : Fort de ce qui précède, il apparait très clairement que Réagir entend mettre un accent particulier sur l’humain, à travers la promotion et le développement de ses capacités à devenir entièrement citoyen.

La faiblesse démographique de notre pays nous impose de comprendre que notre première richesse reste l’Homme. Pour rendre ce projet humain effectif, nous devons mobiliser l’essentiel de nos ressources pour offrir des outils de réappropriation à notre peuple, plongé à tort ou à raison dans la résignation, la démission sans oublier le divorce de plus en plus profond avec l’offre politique telle qu’elle se présente aujourd’hui. Nous devons dire à ce peuple que la politique et l’administration ne sont pas les lieux d’enrichissement mais plutôt des secteurs qui organisent avec les moyens de l’Etat, l’épanouissement des citoyens placés individuellement devant sa responsabilité à bâtir ensemble un pays.

L’Etat  : Afin d’assurer aux hommes une capacité de mouvement et de création, l’Etat se doit d’être organisé autour d’une idée simple, d’une déconcentration des pouvoirs aux mains d’un seul homme et ainsi de promouvoir une véritable décentralisation qui rapproche les citoyens au centre des décisions. Le citoyen doit ressentir où qu’il se trouve la réelle présence de l’Etat qui se charge de ses missions régaliennes et qui assure la salubrité publique, garantissant ainsi à tous l’égalité de droit et l’égalité de chance. Cette vision nécessite la refondation profonde de l’Etat tel qu’il existe aujourd’hui dans notre pays.

L’environnement politique : Les citoyens de notre pays n’ont plus confiance en leurs politiques. Ils les trouvent versatiles, peu convaincants et surtout pratiquant une transhumance mercantile et de positionnement. Pour réconcilier ce peuple avec ces leadeurs, REAGIR va insister sur la qualité du personnel politique, sa capacité à gérer la chose publique qui ne s’improvise guère parce que celui qui veut faire de la politique doit déjà avoir une assise pouvant lui permettre de saisir la pertinences des débats politiques et d’avoir une assiette sociale qui permet de le distinguer dans la masse des citoyens ainsi que des valeurs qui le protègent des convoitises et des compromissions.

Nous disons aux leaders politiques d’établir en eux-mêmes une certaine dignité qui favorise la liberté pour ne pas succomber aux caprices des évènements politiques qui amène très souvent et légèrement à changer de position. Faire de la politique est une responsabilité énorme qui exige en conscience un devoir d’exemplarité quand on souhaite gérer la chose publique.

Les croyances à exorciser : Une des particularités de REAGIR qui est même notre essence principielle c’est que REAGIR n’est le parti d’aucun président fondateur. De ce fait, il n’a ni candidat naturel encore moins surnaturel, ni d’héritier. C’est un parti arc-en-ciel qui rassemble les gabonais de toutes origines géographiques, ethniques, religieuses pour bâtir ensemble un Gabon digne d’envie. C’est pourquoi nous voulons sortir de la géopolitique aux rabais qui n’est établi que pour favoriser les incompétents. Nous voulons simplement rétablir l’Homme dans ses capacités naturelles sans qu’il soit toujours nécessaire de le fixer à une identité quelconque.

Sur la communauté internationale : Nous voulons déclarer ici que REAGIR va demeurer dans le respect des conventions et traités internationaux signés par le Gabon.

REAGIR va participer à un renforcement de la coopération sous-régionale et africaine afin de résoudre ensemble les problématiques qui se posent à nous. Nous tenons tout de même à dire à tous nos partenaires et à tous ceux qui sont venus chez nous prendre part à notre développement que désormais nous devrions faire autrement : sortir de l’idée selon laquelle le malheur des uns fait le bonheur des autres pour tendre vers une coopération dans le respect des intérêts de chacun.

En effet, le monde qui vient n’autorise plus le mensonge, la condescendance ou la force. C’est un monde des idées, des échanges et du respect mutuel qui permet à chaque peuple de progresser dans sa densité parce que depuis toujours on sait que le développement est endogène. Nous ne voulons plus de slogans comme identifiant car nous constatons que nous sommes partis de pays sous-développé à pays en voie de développement et par après, pays avancé pour certain. De nos jours, la mode est à l’émergence et une personne âgée dans un village de l’Estuaire me précisant ceci : « le choix de bonnes noisettes se fait en les trempant dans un récipient d’eau. Toutes celles qui flottent ne sont pas bonnes. Elles n’ont pas la densité d’aller au fond. Et ceci transposer aux hommes peut signifier que quand ils sont émergents ils sont en fait incapables d’aller en profondeur en eux-mêmes pour rechercher cette stabilité, source de créativité. On ne se développe pas avec les mots car les mots mentent s’ils ne sont pas suivis d’actions.

Nous ne saurions terminer ce discours sans avoir une pensées pour les enfants de ce pays qui ont œuvré chacun à leur place pour la grandeur de notre nation.

Pour ce qui est des politiciens :

Louis BIGMANN, Léon MBA, Paul NGONDJOUT, Georges DAMAS ALEKA, Jean-Hilaire OBAME, Mathurin ANGUILET, Paul SOUSSATTE, Jean-Jacques BOUCAVEL, Jean-François ONDO NDONG, Eugène AMOGO, Fulbert BONGOTHA, Jean-Stanislas MINGOLET, Jean-Marc EKOH, Albert BONGO, Paul-Marie YEMBIT, Victor NGOUONI, Victor DJABOUNI, Félix ADANDET RAPOTCHOMBO, Jean-Rémi AYOUNET, Pierre AVARO, André-Gustave ANGUILE, Michel ABESSOLO, Yves-Henri EVOUNA, Leonard BADINGA, Edouard ADJOUONO

Pour ce qui est des martyres :

NYONDA MACKITA, MAVURULU, EMANE NTOLE, Charles NTCHORERE, Lieutenant ONDO EDOU, Germain MBA, NDOUNA DEPENAUD, MANDZA, DOUCKAKAS NZIENGUI, REDJAMBE, et tous les anonymes tombés en 2009 et 2016.

Ceux qui ont su dire non :

Maurice NGOME OBIANG, OLELE, Jean-Baptiste OBIANG ETOUGHE, Simon OYONO ABA, MOUBAMBA NZIENGUI, Luc BENGONE NSI, François ONDO EDOU, Me ANGONDJO OKAWET, Fabien MERET, L’Abbé Noël NGWA, Grégory NGWA MINTSA, Jean-Elvis EBANG ONDO, Marc ONA ESSANGUI

Ceux qui ont conservé leur liberté de ton :

Valentin MIHINDOU-mi-ZAMBA, Henri MINKO, Paul MOUKAMBI, Lubin-Martial NTOUTOUME OBAME, Jacques ADIAHENOT, l’Abbé Bruno ONDO MINTSA,
Pour ceux qui ont suscité l’émulation de la jeunesse : Jean-Marie OBAME, François MEYE, Jacques Libizangomo Joumas, Marc-Saturnin NNANG NGUEMA, Léon MEBIAME, Theodore KWOU, Paul OKOUMBA D’OKWATSEGUE Marc MBA NDONG, NDJOHOU-BOMA, François OWONO NGUEMA, Eloi CHAMBRIER, Paulin OBAME NGUEMA, Dr EDZANG ABESSOLO, Dr Julien MEZUI, Emile KASSA-MAPSSI, Paul MALEKOU, Jean-Pierre ELLELAGHE NZE, Casimir ONDO MBA, Casimir OYE MBA, Lazard DIGOMBE, Joseph NDONG OBIANG, Pierre-André KOMBI, AVOMO NZE, Henri-Max NDONG NZUE, NNANG Philibert, Marcelin NSI, Marlyse ISSEMBE,

Dans le monde de la culture :

Philippe MAURY, TSIRA NDONG NDOUTOUME, Pierre-Marie NDONG, Charles MENSAH, Guy-Roger OGOMBE Pierre AKENDENGHE, MAKAYA MBOUMBA dit Mackjosss, Hilarion NGUEMA, Pierre-Claver ZENG, Aziz INANGA, Vickos EKONDO, Oliver NGOMA, , Patrick NGUEMA NDONG, Marcelin MINKO mi ZE,

Dans le monde des sports :

ISSEMBE, Jean-Grégoire ABOGHE, Edouard BEVIGNAT Peter, ANGO Pelé, toute l’équipe des ASS des années 70, Joseph BATCHI, Odette MISTOULE, Adèle MENGUE, ANGOUE Gaston, Paul MANON, Clément EBOZO, Joseph MBOUROUKOUNDA, Jean-Fidèle DIRAMBA, Mélanie ENGOUANG, Antony OBAME, Pierre-Emeric AUBAMEYANG

Pour ce qui est de la production intellectuelle :

Vincent de Paul NYONDA, METEGHE me N’NA, Guillaume PAMBOU TCHIVOUNDA, Albert ONDO OSSA, Justine MINTSA, Grégoire BIYOGO, Bonaventure MVE ONDO, Fidèle NZE-NGUEMA, Guy ROSATANGA, Sylvie NTSAME, Éric-Joël BEKALE, Donatien MAVOUNGOU, Noël GASSITA, Jean DIVASSA

Dans le monde religieux :

Mgr RAPONDA Walker, Mgr ADIWA, l’Abbé Jean-Urbain OBAME MBA, Mgr François NDONG, Hyacinthe ANTINI, Mère ASSUMPTA Pasteur NDJAWE, Pasteur NDONG AMVAME, Pasteur OMBANGO, Pasteur MENGOME, NTOUTOUME OUSMAN, Issa OBAME OTSAGHA, El Hadj Ignace BEKALE,

Monsieur le Président du bureau du congrès,
Mesdames et Messieurs les membres du Bureau Exécutif de REAGIR
Mesdames et Messieurs les représentants des partis amis,
Mesdames et Messieurs les invités,
Chers congressistes,

Nous invitons ici même tous les gabonais à Réagir c’est-à-dire de n’accepter pour vrai que ce qui leur semble possible, nécessaire et juste. Sinon, à défaut de cela, ils ont le droit, non seulement de donner une opinion contraire, mais mieux, de s’abstenir. La véritable liberté se situe dans la capacité pour un être humain de ne faire que ce qui lui semble juste et ce, conformément à la morale ambiante et aux lois en vigueur. Les gabonais doivent réagir non pas par une action violente et de destruction mais par une prise de conscience absolument ferme, déterminée que la vie nous invite simplement à réfléchir et à agir et, cela, dans le peu de temps que nous accorde l’Eternel.

Nous invitons les gabonais à se rapprocher de nous afin de construire ensemble un nouvel idéal qui accorde à chaque être, à chaque citoyen le respect de sa personne, de sa qualité et l’espérance de ses ambitions. Nous affirmons cela possible et nous en sommes profondément convaincus car ce pays est placé sur un axe astral de paix, de joie et de foi.

De façon solennelle, je voudrais apporter ici une réponse à tous nos compatriotes qui se sont laissé gagner par le défaitisme et la démission et qui ne cessent de dire « on va encore faire comment  ». Du haut de cette tribune, je vous adresse cette réponse, cette invitation en vous disant, ensemble nous allons réagir pour reconquérir notre pays !

Sur ce, Mesdames et Messieurs, chers congressistes et amis du Gabon, je déclare clos les travaux du congrès extraordinaire pour la réappropriation et bon retour à chacune et chacun pour la amorcer les chantiers de la reconstruction de notre beau pays,

Vive les congressistes,
Vive Réagir avec pour socle idéologique la réappropriation,
Vive le Gabon notre mère patrie,

Je vous remercie !

De François NDONG OBIANG
Président du Parti RÉAGIR

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