La consultation référendaire : partisans du Oui, partisans du Non, tous pareils !

30 juillet 20240
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Je ne comprends pas les partisans du OUI et les partisans du NON ! À les suivre dans leur course vers ’’leur brouille’’, ils tendent à nous amener dans les mêmes pratiques que jadis, c’est-à-dire, conditionner nos populations à exprimer leur choix sans prendre connaissance des textes fondateurs. Quelle est cette approche qui part du RIEN ? OUI pourquoi ? NON pourquoi ? Ils n’ont absolument RIEN puisque la Nouvelle Constitution n’est pas encore connue de TOUS. On va vers les populations pour leur dire quoi exactement ? Quels arguments ont-ils ? Veulent-ils les maintenir éveillés ou plutôt maintenir ’’leurs propres rêves éveillés’’ ?

Le problème . Les populations ont voté des années durant sans se référer aux projets de société des candidats. Elles ont voté émotionnellement sans se préoccuper des textes qui justifient la compétition, la course ou les velléités des uns et des autres. Et voilà ! On leur demande de le faire à nouveau. On n’est pas sorti de l’auberge là ! On s’impatiente en se lançant dans un élan effréné pour plaire et déplaire à un groupe/camp au point de faire comme si les textes fondateurs n’existent pas, n’ont ou n’auront aucune existence. Où est le sens dans cette façon de procéder ? On nage dans le rêve éveillé. On veut faire vivre à nos populations, le ’’yoyo émotionnel’’.

Ils descendent (partisans du NON et du OUI) sur le terrain, envahissent les réseaux sociaux, les salons de discussions dans quel but si ce n’est du ’’Hors Transition’’. Ils se projettent dans une campagne de sensibilisation fondée sur du RIEN DU TOUT. Ils n’ont rien et du rien on ne peut rien en tirer. Où est le sens ?

Ma question fondamentale. Ils sensibilisent en se fondant sur quoi exactement ?
Ma réponse. Sur de l’esbroufe !

Mon observation.
Nous sommes en pleine Transition et je constate pour le regretter, des égarements les bords/tendances politiques. Au lieu de s’orienter rationnellement, de ‹‹bien›› orienter les populations et de faire dans ce que j’appelle Pédagogie politique, ils font le choix du conservationnisme en brandissant pour les uns, un éventuel soutien zélé au PRT qui leur a et pourtant démontré sa ligne (le pragmatisme), pour les autres, un soit disant engagement pour l’avenir du pays. Tous pareils.

En principe, je pense, l’objectif que nous devons tous chercher à atteindre c’est assurément le retour de l’ordre constitutionnel en passant par la Participation à plusieurs pour un nouvel air et une nouvelle ère, pour la réussite effective de la Transition. Le contexte du moment indique la conduite à tenir : mettre en épochè, toutes les pratiques anciennes à l’origine de notre ralentissement (politique, social, économique et culturel) et apaiser nos populations.

De fait, tenter de nous ramener compromissions, arrangements flous, sorties égarées affichant des boursouflements qui rappellent l’ancien régime... serait dans une large mesure ’’être contre la Transition’’. Des pratiques aliénantes et anciennes qui desservent l’image du Président de le Transition Brice Clotaire Oligui Nguema et du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI). Non ! Transition n’est pas le retour des mêmes pratiques et mentalités. Transition c’est pas conservation de ce qui a conduit à cette situation exceptionnelle. Non.

Le devoir moral de nous le dire, que dis-je, de nous le rappeler : le PRT et le CTRI ne s’appartiennent plus, ils sont l’émanation des populations. À cet effet, le ’’cinéma’’ des ’’OUI’’ et ’’NON’’ qui n’a pas lieu d’être, ne les concerne absolument nullement. Ils incarnent neutralité et abnégation.

Les partisans du OUI ne parlent pas aux noms du PRT et du CTRI. Ils font dans le zèle en leurs noms. C’est tout !

Les partisans du NON, parlent en leurs noms. Une contradiction du non sens. Sur la consultation Référendaire à venir, ces deux bords sont à l’image des frères siamois ou jumeaux. Ils sont identiques ! Ils soutiennent l’esbroufe !

Pour finir. Les FONDAMENTALISTES soutiennent la TRANSITION mais pas celle que certains d’entre nous veulent détricoter, saboter, annihiler...

Pour LES FONDAMENTALISTES,
Sandrine NGUÉMÉBÉ ENDAMANE

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