Créé en 2005 après le décès le 27 août de la même année de Me Pierre Louis Agondjo Okawé, le club qui porte le même nom s’était donné comme objectif la réduction des malades du diabète.

Cette personnalité a vécu de 1976 à 2005 avec le diabète, qui endeuille à travers le monde des familles. 3,2 millions de décès sont dus au diabète soit 6 décès par minute. Ces chiffres interpellent les membres du club Agondjo Okawé, l’éducation des populations par une bonne information d’où les caravanes de sensibilisation lancées depuis février dernier pour l’ouverture de l’année souvenir. Les patients sont confrontés le plus souvent aux diabètes de types 1 et 2. « La prévention reste l’un des moyens de lutte contre cette maladie » relève Sany Ousman, étudiant en médecine à l’Université des sciences de la santé de Libreville, principal conférencier.

Les personnes atteintes de diabète 2 doivent prendre soin de leur hygiène de vie. Le diabète est à présent un problème de santé publique qui interpelle toute la société compte tenu du rythme de progression de cette maladie avec d’énormes conséquences sur les familles (invalidité, dépenses financières) des décès notamment.

Alors il faut mettre un accent sur la prévention primaire du diabète et ses complications. « Elle ne peut être efficace que si les populations sont informées et correctement sensibilisées » a conclu le président du Club Agondjo Okawé, Ernest Okawé.

Danny Kouélé Tolé