Cocobeach/Un journaliste fait bénéficier de l’eau potable aux habitants d’Ongam

20 août 20240
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L’eau potable coule désormais et les habitants de la localité du regroupement de villages d’Ongam, situé dans le département de la Noya, privés de cette source de vie depuis près de 6 ans, viennent d’être soulagés. En effet, tombée en panne en 2018, la pompe publique de cette localité ne permettait plus aux riverains de recueillir le précieux liquide. Ces derniers étaient obligés de parcourir de longues distances en forêt pour puiser de l’eau de rivière.

C’est un natif de la localité, Maixent Georges Ntoutoume Ndong, qui vient de réparer ladite pompe à ses propres frais. Ainsi, depuis le début du mois d’août, la population d’Ongam a repris l’usage de sa pompe abandonnée ces dernières années dans de hautes herbes, malgré plusieurs promesses d’acteurs politiques.

" J’étais ici en juillet dernier. En échangeant avec mes compatriotes, ils m’ont exposé plusieurs problèmes inhérents à leur vie quotidienne. A savoir le conflit Homme-éléphant, la panne de leur pompe publique, le chômage des jeunes etc. Je m’étais engagé à réparer cette pompe. C’est ma façon d’aider des Gabonais en difficultés", a-t-il expliqué.

Journaliste et écrivain, il compte être une oreille attentive pour les habitants de cette zone en grandes difficultés. Sur la question de savoir le coût global des travaux, le bienfaiteur a opposé un refus catégorique : " Vous savez, je ne suis ni un sophiste ni un PDGiste. Le président Brice Clotaire Oligui souhaite que tous les Gabonais participent à la Transition. Le plus important n’est pas l’argent dépensé pour payer l’entreprise qui a effectué les travaux. L’essentiel, c’est que mes compatriotes aient de l’eau à proximité de leur domicile", a-t-il ajouté. Les travaux de réparation ont été réalisés par la Société Gabonaise de Forage et Services (SGFS).

Situé environ à 30 km de la commune de Cocobeach, Ongam est sévèrement frappé par le conflit Homme-éléphant. Ses habitants, ne pouvant plus pratiquer l’agriculture face au danger permanent que représentent les pachydermes, ont abandonné leurs habitudes alimentaires. Aujourd’hui, le riz importé a remplacé le manioc et la banane dans leurs assiettes.

MTM

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